Le Standard a clôturé sa saison avec un troisième succès consécutif en s’imposant contre le Lierse lors de la 10ème et dernière journée du groupe A des Playoffs II de Pro League. Une petite satisfaction pour les Rouches après une saison très compliquée. Une petite victoire pour l’entraîneur intérimaire José Jeunechamps qui a débarqué à la tête du club liégeois il y a seulement 5 semaines.
« On termine sur un 9 sur 9, c’est bien. Moi j’aurais voulu faire un 21 sur 21 mais ça n’a pas été le cas. Il a fallu le temps de faire un état des lieux. On a limité la casse, on a trouvé une formule qui n’est pas trop mal. Je pense que j’ai réussi à amener un état d’esprit pour former une équipe. L’état d’esprit ‘Standard’ où chacun se bat pour des centimètres, pour le camarade. Ça peut être mieux mais c’est ce qu’on doit voir ici en premier lieu. C’est le carburant du Standard de liège. On a essayé de transmettre cela avec l’aide de tout le staff. Ça a marché quelque fois, moins bien d’autres fois. Mais globalement, si on fait le bilan chiffré, c’est pas mal » analyse Jeunechamps qui a un avis bien tranché sur ce qu’il faut changer pour redorer le blason du Standard.
Et cela commence par dégraisser le noyau professionnel.
« Il y a vraiment de quoi faire dans ce groupe mais il est trop large. C’est très compliqué, on ne met pas l’entraîneur dans de bonnes conditions. Il y a trop de frustrations chez les joueurs. On ne vient pas dans le championnat de Belgique pour y jouer 5 matches. Quand tu dois gérer sa toute une saison, ça me paraît compliqué » poursuit l’ancien adjoint d’Albert Cartier et José Riga à Metz.
Cela passe également par la nomination du coach adéquat.
« Il faut un kamikaze, un rentre-dedans, juge Jeunechamps. Il faut de la fermeté. Les entraîneurs qui m’ont marqué sont ceux qui étaient durs mais justes. Ce sont ces gens-là qui vous font progresser. Je pense que c’est ce genre de coach qu’il faut au Standard. Moi, je ne suis pas du tout candidat. L’heure n’est pas à cela. Peut-être que je parlerai autrement dans 4-5 ans mais pour le moment je sais d’où je viens et où je veux aller. Chaque chose en son temps. »
S’il ne sera pas sur le banc du Standard la saison prochaine, où sera-t-il alors ?
« Je n’en sais rien. Le football, c’est fait de moments, d’instants. Ça va très vite. Il y a trois mois, j’étais au chômage. J’ai débuté la saison en D1 amateur. Je la termine comme T1 au Standard… On verra » conclut-il.
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