Le look n’a pas changé : crâne rasé, barbe fournie, regard d’acier. Jelle Van Damme a tenu sa première conférence de presse ce mardi à l’Antwerp. Revenu en Belgique pour ses enfants, qu’il ne voyait qu’à distance depuis son passage au Los Angeles Galaxy, Jelle Van Damme s’est laissé porter par son » feeling » en choisissant l’Antwerp.
» Avec La Gantoise, les négociations étaient bien avancées, mais j’ai suivi mon pur sentiment. L’Antwerp me rappelle le Standard, c’est un club magique avec des supporters fantastiques. Luciano D’Onofrio m’avait approché par SMS, c’était le bon moment pour moi : je connais Lucien depuis 10 ans, j’ai confiance en lui. Et ici, je retrouve pas mal de gens que j’ai croisés à Sclessin (NDLA : Laszlo Bölöni, Sinan Bolat, le team-manager Frédéric Leidgens) : ça fait plaisir. »
Dans 10 mois se profile la Coupe du Monde en Russie. Et on sait que Roberto Martinez, qui n’a jamais perdu la trace de Laurent Ciman en MLS, manque aussi de défenseurs de flanc. Mais promis-juré, Van Damme n’est pas revenu chez nous pour les Diables.
» Il y a assez de monde comme ça à gauche. Il faut être réaliste, je n’ai plus de nouvelles de l’équipe nationale depuis 2 ans : c’est un chapitre clos pour moi. Et si Roberto Martinez m’appelle ? On verra si je suis dispo, faudra que j’entende mon téléphone… » (rires)
A Los Angeles, son iPad est toujours resté branché sur le football belge. » Chaque semaine, je suivais des matches de Pro-Ligue : rien n’a vraiment changé depuis deux ans. Aux States, le foot était plus physique, mais beaucoup moins tactique. Et la pression me manquait : c’est une ligue fermée où aucune équipe ne descend, et j’avais un peu de mal avec ça. Je n’ai pas changé, je n’ai pas perdu ma rage de vaincre : je joue pour gagner des matches et des titres. »
Demandez-lui la date des retrouvailles avec le Standard, il n’a pas encore consulté le calendrier. Le 25 octobre, l’Antwerp accueillera donc les Rouches au Bosuil. Le retour à Sclessin est fixé le 2 décembre. » Ça va me faire bizarre, je vais même dire que ce sera difficile : j’ai joué 5 ans là-bas, c’est toujours chez moi. Mais je sais que je serai bien accueilli. J’ai toujours des contacts avec Scholtz, Kosanovic et le staff médical. »
Sauf qu’à Standard (mais chez bien d’autres grands aussi…), la saison a débuté en mode (très) mineur. » Cela fait malheureusement des années que c’est comme ça. Pourtant, ils ont pris un coach qui a la mentalité du club. Les retours de Mpoku et de Pocognoli sont aussi des gages de qualité et de mentalité. Je leur souhaite que la sauce prenne. Si j’aurais accepté si le Standard m’avait offert de revenir ? Personne ne m’a téléphoné… »
Entre-temps, le Great Old et ses anciens Rouches sont passés par là. Et les bords de l’Escaut ont définitivement remplacé Santa Monica Beach. » La vie à la plage, c’est fini. C’était la belle vie, c’est vrai. Mais en même temps, je n’ai jamais été grand fan de sable… » (rires)
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