Pour son grand retour aux affaires, trois mois après avoir dû laisser sa place à Guillaume Hubert, Jean-François Gillet n’a pas fui ses responsabilités à l’heure de débriefer sur un partage qui place le Standard en très mauvaise posture. « C’est un point inespéré, en fonction du contexte, mais un point insuffisant dans l’optique des playoffs 1 » , dit-il.
« Après avoir ouvert le score d’entrée de jeu, on a reculé, sans aucune raison, et on est remonté sur le terrain, en deuxième période, de manière bien trop molle, en laissant jouer Eupen à sa guise… » Ce que Jean-François Gillet pointe du doigt, c’est la très mauvaise gestion des événements de la part d’une équipe à l’arrivée bien trop gentille. «On fait preuve de beaucoup trop d’inconstance » , explique-t-il. « Tout ce qu’on fait est en dents de scie. On fait de bonnes choses, puis des choses incroyables. Il faut être plus contant, mais plus agressif aussi. Comment est-il possible de regarder, comme on l’a fait par moments, les joueurs d’Eupen jouer ? »
« PLUS DE CALCUL À FAIRE »
Aujourd’hui neuvième du classement, le Standard est englué dans une spirale bien négative. « Ce n’est pas possible » , peste Gillet. « Certes, il manque les trois points de Charleroi, mais, ne me dites pas que c’est la place du Standard. Notre équipe doit apprendre à être plus mature, en cassant par exemple le rythme d’un match… » Dimanche, à Anderlecht, le Standard pourrait perdre ses dernières illusions, s’il en reste encore. « Le Sporting est en forme, mais on n’a plus le temps. Peut importe le nom de l’adversaire, ce qu’il faut, c’est réapprendre à gagner. Là, il n’y a plus aucun calcul à faire… »
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