Invité de la 3ème mi-temps sur Vivacité et de La Tribune en télé, Jean-François de Sart, le directeur général du Standard, a abordé de nombreux thèmes comme la rotation, le mercato, le rachat du club ou encore les critiques dont le club liégeois fait l’objet. Morceaux choisis.
« La place du Standard dérange »
« Certaines personnes ne sont pas heureuses de la position du club et veulent le déstabiliser. Je pense à certains journalistes, certains analystes, spécialistes et consultants du monde du football. La place du Standard dérange ! On accepte la critique mais quand on remet sans cesse de l’huile sur le feu, je n’appelle pas cela de la critique » a déclaré Jean-François de Sart sur Vivacité.
Le club liégeois a notamment fait l’objet de critiques en ce qui concerne le système de rotation qui n’a pas porté ses fruits en Europa League. Ce système était pourtant inévitable selon le directeur général du Standard.
« La plupart des joueurs chez nous ont disputé 15 ou 16 matches. Donc, on était obligé de jouer la carte de la rotation. On a constitué un noyau large car on savait qu’on allait jouer beaucoup de matches, 36 officiels entre le juillet et le 31 décembre. C’est ce qu’une équipe des PO2 ou des PO3 va jouer sur toute la saison. On n’a pas voulu prendre de risque de jouer avec seulement 16 titulaires. C’est un choix du staff. Vous, vous parlez de rotation mais moi, je parle de gestion du temps de jeu » explique-t-il.
De Sart prend la défense de Guy Luzon
« Aujourd’hui, l’objectif d’un entraîneur, c’est que son équipe gagne. Le bilan du Standard est positif. Sur ces quatre dernières années, on n’a jamais obtenu autant de points à ce stade de la compétition, on a la meilleure défense,… Si vous regardez les statistiques, il n’y a rien à dire ! »
Et d’ajouter sur le plateau de La Tribune : « On a un style de jeu qui correspond à notre culture. On tient compte de cela lors du recrutement et la constitution du noyau. Le Standard a besoin de joueurs qui répondent à la culture du club, un système axé sur l’engagement et le jeu direct. Eric Gerets a été une icône du Standard. Gerets, c’était l’engagement. Jelle Van Damme correspond aux mêmes valeurs. Si le Standard propose un jeu à la Barcelonaise, les supporters ne vont pas s’y retrouver. On doit respecter la culture du club ! »
Le système de rotation a fait des mécontents. Certains s’attendent à obtenir plus de temps de jeu et risquent de vouloir changer d’air. Des joueurs comme Thuram ou De Camargo ne sont pas venus pour se contenter du banc. A quoi doit-on s’attendre en janvier prochain ?
« Ce n’est pas la volonté du club de diminuer la qualité du noyau. Au moment où on approche du mercato, les rumeurs circulent. Les journalistes et des agents font circuler des infos mais il faut rester prudent. On ne veut pas laisser partir les joueurs mais si une offre exceptionnelle arrive pour le joueur et le club, cela fait partie de nos obligations de se mettre à table. On n’est toutefois pas obligé de vendre et on ne veut pas se déforcer » affirme-t-il.
Jean-François de Sart a également évoqué les bonnes prestations de son fils, Julien. Ce dernier a notamment marqué un splendide but contre Mons, un but qui a rapporté trois points cruciaux. Mais pas question de planer.
« Julien fait partie des meubles du Standard depuis 8 ans. Il connaît bien l’Académie. Il a effectué toute sa formation là-bas. Le Standard, il l’a dans les gènes. C’est le seul club qu’il a connu comme supporter et comme joueur. Il est donc fier de faire partie de l’équipe première. Il a montré ses qualités et il a encore du travail. Il s’investit au quotidien » souligne le papa.
Julien de Sart pourrait toutefois être une des victimes de la fin du système de rotation. « On veut aussi donner la chance aux jeunes issus de notre centre de formation. Cela fait partie des recommandations que l’on donne aux entraîneurs. Notre objectif est de sortir chaque saison un, deux ou trois joueurs du centre de formation pour le noyau professionnel« . Il pense notamment à son fils mais aussi à Marquet ou Cissé.
Enfin, en ce qui concerne les rumeurs et informations qui circulent sur la reprise du club, il a été clair : « Il y a une seule et unique personne qui peut parler de cela, c’est le Président. Il y a des clauses de confidentialité dans ce type de transaction. Donc, inutile de poser la question. Personne ne peut s’exprimer sur le sujet. Je pense que c’est clair que le Président veut vendre mais je suis convaincu qu’il ne vendra pas à n’importe qui et qu’il voudra que l’avenir du club soit assuré« .
Source : rtbf.be
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