Ce jeudi soir, sur la pelouse d’Eupen, le Standard a déçu. Même si un point est mieux qu’une défaite, les Rouches sont toujours à la recherche du top 6 et le temps ne joue pas en leur faveur. Mais Aleksandar Jankovic veut encore y croire.
Finalement, au coup de sifflet final au Kehrweg, il n’y avait que des déçus: Eupen a laissé filé deux points importants, alors que le Standard a bien conscience que ce match nul n’était pas une bonne affaire dans la course au top 6. En effet, Charleroi s’est imposé et même si La Gantoise n’a pris qu’un point à Lokeren, le retour en forme de Genk n’est pas non plus une bonne affaire pour les Rouches.
Pourtant ce jeudi, le Standard avait toutes les cartes en main en ouvrant la marque très tôt dans la rencontre par Belfodil. « C’était un bon début de match », confie Jankovic en conférence de presse. « Mais après nous avons remis Eupen dans le match en leur offrant beaucoup d’espaces. Nous aurions dû pousser pour mettre le deuxième. On n’a pas su tuer le match et ce n’est pas la première fois cette saison ». Mais ce but assassin n’est jamais tombé, et finalement Eupen a profité des largesses défensives offertes par les Liégeois après la pause pour revenir, avec leurs qualités. « La vitesse de leurs joueurs et leur technique nous ont fait mal », avoue l’entraîneur serbe.
Comme d’habitude, on relance l’adversaire – Aleksandar Jankovic
Mais comme tout le monde, Jankovic a vu les carences de son équipe après les citrons. Un manque de maturité, de leader, qui aurait encore pu coûter plus cher aux protégés de Bruno Venanzi. « Comme d’habitude, on relance l’adversaire. On prend un but alors qu’on avait le contrôle du match, et puis on s’est précipité, nous avons perdu notre organisation ». Le symbole de cette perte d’organisation, c’est le but de Sylla: une passe limpide, dans l’axe de la défense liégeoise, aura suffit pour tromper un Laïfis pas toujours à son affaire à Eupen, comme c’est le cas depuis quelques semaines.
Pour sauver (un peu) les apparences, Belfodil a égalisé dans les dernières minutes sur une bévue de Von Crombrugge. Mais selon Jankovic, c’est bien l’un de ses changements qui a apporté le vent (pourtant glacial) du changement. « C’est l’entrée de Renaud Emond qui a apporté de l’agressivité ». Nous lui laisserons cette analyse, tant l’entrée de l’ancien attaquant de Waasland Beveren n’a pourtant pas été très concluante, tout comme celle de Mbenza ou encore les premières minutes de Danilo, qui il est vrai a reçu un cadeau un peu empoisonné de son nouveau coach.
Il ne faut pas nous enterrer – Aleksandar Jankovic
A sept matches de la fin, Jankovic commence donc à faire les comptes: « Il reste 21 points à prendre, nous en avons quatre de retard, l’écart reste le même. Il ne faut pas nous enterrer. Pour le moment nous souffrons ensemble, mais nous allons nous en sortir ensemble ». On veut bien faire confiance au T1 du bord de Meuse, mais il faudra un autre Standard dans les prochaines semaine, et ce dès dimanche au Parc Astrid, pour un Clasico aux allures de dernière chance.
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