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Jankovic reste dans l’ombre de Ferrera

Lors du jeu de chaises musicales très médiatisé en septembre dernier, le bilan chiffré de Yannick Ferrera avait été avancé comme une des données de son départ. À quelques heures de son retour en bord de Meuse (après un succès de prestige en novembre lors des premières retrouvailles), le bilan de son successeur ne montre pas une réelle progression au niveau des chiffres. À Malines comme au Standard, la moyenne du Bruxellois est légèrement meilleure que celle de son homologue serbe.

1. Charleroi : déclic positif pour l‘un, chant du cygne pour l‘autre

Yannick Ferrera et Aleksandar Jankovic ont en commun une expérience mouvementée à l’occasion d’un déplacement à Charleroi. Paradoxalement, les effets ont été diamétralement opposés : la victoire 2-3 a remis le Standard, la lanterne rouge, sur les rails tandis que le match interrompu sur un score de 1-3 a plombé la dynamique liégeoise. Yannick Ferrera est habitué aux départs difficiles : au Standard, il a commencé par 1 point sur 15 et a obtenu 1 point sur 12 à Malines. Jankovic a connu des débuts plus tonitruants avec trois victoires d’affilée avant le coup d’arrêt contre Anderlecht. le Serbe a connu 7 matches sans victoire avec le Standard, Ferrera seulement 5 (juste après son entrée en fonction à Liège).

2. Leurs équipes sont meilleures à domicile

La non-attribution des points à Charleroi fausse légèrement la comparaison entre les deux entraîneurs . Avec trois points de plus, on arriverait à cette situation surréaliste : avec une moyenne de 52,3 %, Ferrera fait mieux que Jankovic (47,3 %) à Malines, là où Jankovic aurait pu afficher 51,5 % (contre 47,5 % pour Ferrera) au Standard. Hélas pour le Serbe, la décision de la CBAS fait retomber son bilan à 46,9 %…

Avec ces deux entraîneurs, à leur tête, le Standard et Malines se montrent plus performants à domicile qu’en déplacement… et Ferrera fait légèrement mieux que Jankovic cette saison : 24/33 avec le KaVé contre 20/33 pour Jankovic avec les Rouches. En déplacement, Jankovic fait légèrement mieux : 11/33 (qui aurait pu être 14/33) contre 9/30 pour Ferrera.

3. Ferrera a gagné la Coupe, Jankovic a remporté les Playoffs 2

Ferrera a gagné la Coupe là où Jankovic a été éliminé au 1er tour par une petite équipe (Geel ; une première depuis 1975). Le Serbe a été plus loin avec Malines que ne l’a fait Ferrera : 2 fois éliminé en quart. Malines s’est arrêté cette saison en 8e.

Aleksandar Jankovic n’a connu que les Playoffs 2 alors que Yannick Ferrera pourrait enfin connaître les PO1 (sauf si le Serbe lui joue le mauvais même mauvais tour qu’en 2016). Le Serbe a remporté les Playoffs 2 en 2015 mais Charleroi lui a barré le chemin de l’Europa League. C’est en Europe que le Standard a réalisé ses prestations les plus abouties : 2 fois contre Vigo et au Panathinaïkos.

4. Une journée de plus dans le Top 6 pour Malines : 6 contre 5

Jankovic a repris le Standard quand il était 11e au classement. Le club est resté 5 journées dans le Top 6 et ne l’a plus connu depuis le 23 octobre. Malines était 4e quand Ferrera a été nommé. Au total, Malines compte 6 présences dans le Top 6 qu’il a réintégré depuis deux journées.

5. Ils seront toujours à leur poste la saison prochaine

Au Standard, Yannick Ferrera avait multiplié les conflits avec certains joueurs là où le climat semble plus serein au KaVé (hormis une accroche avec Croizet). De son côté, Jankovic ne cesse de marteler le discours de la mentalité et, même s’il cherche la bonne formule, il a fait le choix de deux attaquants, en attendant de lancer sa défense à trois. On les retrouvera à leur poste la saison prochaine.

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Commentaires

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One thought on “Jankovic reste dans l’ombre de Ferrera

  1. gerouche

    A quoi bon ces statistiques ? Elles ne démontrent pas grand chose d’intèressant, si ce n’est qu’aucun des deux entraineurs (pourtant considérés comme bons), n’ont jamais pu tirer le maximum de leur groupe, ayant été sujet l’un comme l’autre à des changements incessants !
    Impossible dans ces conditions de poser sa griffe et inculquer des mouvements bien pensés à l’ensemble des joueurs, ce qu’on appelle plus encore des « automatismes ».
    Tout au contraire de ce qu’ils ont pu produire à Malines, où l’effectif est beaucoup plus stable, d’où leur presence devant malgré une qualité moindre sur le terrain !

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