Jankovic : « On n’est pas assez fort pour encaisser les coups durs »

Aleksandar Jankovic se dit « déçu » du partage encaissé à Eupen (2-2) mais surtout de la manière. Le Standard avait le match en main avant de le laisser filer. Un scénario qui se répète trop souvent en déplacement. Une fébrilité qui pourrait coûter cher dans la course au Top 6. « Le nombre de point à prendre diminue. Le temps presse. Il faut réagir et tout faire pour gagner », insiste le coach serbe.

« Je suis déçu parce qu’on doit toujours ‘tuer’ le match », regrette Jankovic. « Le 0-1 doit nous libérer mais on a relancé complètement Eupen dans les dix minutes qui ont suivi. On les a laissés frapper, se créer des occasions et prendre confiance. On devait directement essayer de marquer un deuxième but. On ne l’a pas fait. Ce serait trop facile pour moi de dire que les joueurs n’ont pas respecté les consignes, … Tout ce qui est analyse reste en interne. »

« On a perdu le fil du match », reprend le technicien serbe. « Ce n’est pas la première fois que cela nous arrive d’encaisser deux buts directement. On a eu dix minutes de flottement en début de deuxième période. Heureusement, on a bien réagi. Renaud Emond, avec son agressivité, nous a beaucoup apporté quand il est rentré », souligne Jankovic qui a aussi apprécié les premiers pas de Razvan Marin.

Si le Roumain et l’ancien attaquant de Waasland-Beveren ont marqué des points, ce n’est pas le cas de tous les jours présents sur la pelouse du Kehrweg. Jankovic ne cite personne. Mais on peut s’attendre à du changement lors des prochains matches. « On va tirer les conclusions et avancer. La concurrence s’élargit. On a un noyau qui nous permet de faire des rotations et de chercher le meilleur onze du moment. »

Voilà pour les constats. Reste les causes. La fragilité mentale du groupe en est une. « Le doute s’installe quand le match commence à mal tourner. Ce n’est pas une question de mentalité. On ne peut pas dire que les joueurs n’ont pas envie. Mais on n’est pas assez fort pour encaisser les coups durs. Ça se travaille. Il faut de temps en temps un peu de chance. On ne l’a pas pour l’instant. On n’est pas en confiance. Quand on est mauvais on perd. Quand on est bon à l’extérieur, on n’arrive pas à gagner comme contre Courtrai, Genk et Charleroi ».

Il va falloir trouver les solutions très rapidement pour les Liégeois. Neuvièmes à 4 points de la 6e place, les « Rouches » n’ont plus le droit à l’erreur dans le sprint final. « On n’est pas content avec un point. On n’arrive pas à réduire l’écart avec sur le sixième. Mais tout reste ouvert. Il y a quatre points de différence, 21 points à prendre et un ‘derby’ (à Anderlecht, ndlr) dans trois jours. On va aborder ce match avec l’idée de gagner, c’est clair et net. On est dans le dur. On se bat ensemble. On ne va pas pleurer. Parfois les physionomies de match sont contre nous … On va continuer à travailler en silence. Le nombre de point à prendre diminue. Le temps presse. Il faut réagir et tout faire pour gagner », conclut-il.

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