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« Un jour c’est blanc, un autre c’est noir », voilà comment Jean-François de Sart résume, très justement, la situation du Standard de Liège. Mieux que quiconque, le président Roland Duchatelet et lui même savent à quel point les choses évoluent rapidement.
Alors que l’on prévoyait un été des plus chauds dans les travées de Sclessin, force est de constater que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles avec ces 12 victoires consécutives , une première place au classement de la Jupiler Pro League et des transferts qui ravissent les supporters.
Et pourtant… Il y a quelques mois de cela, le président Duchatelet et lui même étaient au centre de toutes les critiques, notamment après de nombreux transferts ratés. Une situation compliquée, que le directeur technique n’hésite pas à aborder, avec un certain recul maintenant : « La manifestation était axée contre le président, contre la personne de Roland Duchatelet. (…) En ce qui me concerne personnellement, c’est sur qu’il y a eu des moments très difficiles aussi, surtout en première partie de la saison écoulée. C’était surtout moi qui était visé… ».
De quoi envisager un départ du club principautaire ? Le directeur sportif l’admet, il y a pensé : » C’est claire que nous sommes dans le football pour prendre du plaisir et s’amuser d’une certaine façon. A partir du moment où il y a des excès de ce type là, on se demande ce que l’on fait dans ce navire. Mais une fois la question posée, on a envie de continuer car c’est notre passion et l’ont sait très bien qu’un jour c’est noir et un jour c’est blanc « .
J-F. de Sart dans La Tribune (02/09) – 51’30 min
Carcela ? » Impossible à réaliser il y a quelque semaines ! »
Le Standard et principalement le duo Duchatelet-de Sart ont, à n’en pas douter, réalisé un des gros coups de ce mercato avec le retour au bercail du virevoltant Mehdi Carcela. Une transaction des plus compliquées, dont Roland Duchatelet semblait particulièrement fier, comme en atteste sa réaction lors de la présentation du joueur: « Les images se passent de commentaires. Medhi (Carcela), c’était un dossier pratiquement impossible à réaliser quand on y pensait il y a 5-6 semaines. Puis, j’ai eu un premier contact avec son agent. On a senti tous les deux qu’il y avait peut-être la possibilité de réussir ce pari impossible. »
Et à de Sart de surenchérir sur le prix de la transaction, alors que la somme de 100.000 euros a été avancé : » Je n’ai pas les chiffres exacts et si l’on a fait une bonne affaire financière, tant mieux ! » Avant de conclure, sur une petite note qui devrait ravir tous les supporters du Standard: « Pour avoir suivi ses rencontres avec Anzhi, je peux vous dire qu’il a un niveau encore supérieur à celui d’il y a deux ans ! ».
Passés par toutes les émotions ces derniers mois, dirigeants et supporters n’attendent maintenant plus que les lauriers en fin de saison pour se réconcilier définitivement.
Source : rtbf.be
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