Ishak Belfodil nouveau joueur d’Everton : ce n’est plus qu’une question d’heures. Les journaux anglais évoquaient hier un accord entre clubs pour 10,4 millions de livres (12 millions d’euros), le Standard restait cependant sur sa position qu’il n’y en avait pas (encore) un.

Pourtant, il est acquis que le dernier but officiel du Franco-Algérien sous la vareuse du Standard est son penalty le 27 décembre contre Saint-Trond.

Après le vaudeville Trebel (qui n’apas encore connu son épilogue), le dossier Belfodil approche de sa conclusion comme on pouvait s’y attendre depuis nos informations de vendredi passé. Everton est bel et bien passé à l’attaque et après une première offre de 9,8 millions d’euros, les enchères sont montées à… 12 millions. Hier, le « Guardian » annonçait l’arrivée d’Ishak Belfodil dans les 48 heures pour y discuter les termes d’un contrat de 3,5 ans et non plus 4,5 comme évoqué mardi soir par « Sky Sports ». Hier, dans l’entourage du club, on calmait un peu le jeu : aucun départ n’était au programme ce jeudi puisqu’il n’y avait pas encore d’accord. Le jeu traditionnel du mercato…

Laisser partir Belfodil un prix trop bas au regard de l’impact sur le terrain et en dehors (alors que Knockaert était très loin de faire l’unanimité quand il a été vendu pour 3 millions à Brighton) serait un mauvais calcul, surtout en vue des playoffs 1. Oui en 4 mois à peine, le Franco-Algérien a forcé un retour à un très bon niveau qui lui vaut cette porte ouverte par son comportement. On en a encore eu la preuve hier avec deux séances d’entraînement marquées par un engagement sans faille. Cette journée du 11 janvier a eu des airs de tournée d’adieu avec un scénario cousu de fil blanc à partir du moment où le Standard était confronté à une offre qui ne pouvait pas se refuser pour un joueur venu gratuitement et dont le « pedigree » aurait dû le mettre hors des possibilités du club liégeois. Lever l’option jusqu’en 2018 était la seule ressource du Standard pour assurer ses arrières.

Belfodil a pris part aux deux séances ce mercredi sans la moindre retenue

Très proche de devenir un « Toffee », Belfodil est resté un Rouche jusqu’au bout de ses obligations, d’abord en venant au stage. Après le suspense de son arrivée un peu après les autres au terrain d’entraînement (en conversation avec Daniel Van Buyten), il s’est entraîné normalement hier matin. Dès la fin de la séance, les conversations ont repris (Renard avec Belfodil, Van Buyten avec Jankovic), y compris dans le hall de l’hôtel où la présence de son agent Mohammed El-Faïech n’est pas passée inaperçue. Pour seul commentaire, l’homme s’est fendu d’un «No comment » péremptoire pour couper à toute question.

Même si son agent (qui est aussi celui de Riyad Mahrez et a une très bonne relation avec le directeur d’Everton Steve Walsh) devait aussi visiter d’autres joueurs de son écurie dans la région, sa présence n’est certainement pas anodine dans le contexte. Il n’a pas perdu une miette du deuxième entraînement, certes étant régulièrement au téléphone (tout comme Olivier Renard et Daniel Van Buyten), alors que son poulain était mitraillé par les photographes. «Profitez- en, vous n’allez plus avoir l’occasion de le voir souvent », a rigolé Orlando Sa au sujet de son futur ancien compère.

Jusqu’au bout, il a participé aux mises en place tactiques d’Aleksandar Jankovic, qui va devoir se résoudre à faire sans lui, à commencer par Dortmund ce jeudi. À moins que le Standard ne parvienne à jouer la montre jusqu’au 22 janvier contre Bruges ou jusqu’aux deux déplacements suivants (Eupen et Anderlecht). Trois matches décisifs pour les playoffs 1 qui se disputent avant la clôture du mercato. Le plus dur commence maintenant pour le Standard : retrouver un élément capable (ou plusieurs) d’avoir un rendement offensif comparable à celui affiché durant 4 mois par l’ancien Lyonnais.

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