Après avoir essuyé de nombreuses critiques suite à son non-match à Esbjerg (2-1), le Standard a fait taire ses détracteurs en s’imposant 0-5 au Lierse. Malgré cette victoire, il y aurait toujours une certaine tension au sein du club. On en veut pour preuve l’altercation entre Mpoku et Vainqueur après l’un des buts du Standard.

Deflandre: « Pas bon pour l’image du club »
Vainqueur a mis Mpoku devant ses responsabilités, ce qui a déclenché une dispute entre les deux hommes, lit-on sur le site voetbalkrant.be. « C’est inadmissible », a réagi Eric Deflandre. « Cela ne peut sûrement pas se produire quand vous gagnez. Ce n’est pas bon pour l’image des joueurs et du club. J’ai l’impression qu’il y a pas mal de stress à Sclessin, entre autres en raison du système de rotation de Luzon », explique l’ancien Rouche.

Pour rappel, Mpoku avait déjà laissé sous-entendre qu’il n’était pas un grand adepte du turnover instauré par Guy Luzon.

Cela dit, Deflandre ne se dit pas opposé à l’idée du coach israélien. « Lorsque j’évoluais à Lyon, l’entraîneur faisait pareil. Ca se passait bien parce que nous avions, tout comme le Standard, un noyau suffisamment large et nous disposions de beaucoup de joueurs du même niveau », prolonge-t-il.

Le jeu physique du Standard? « C’est propre au club »
Fidèle à sa tradition, le Standard a souvent proposé un jeu rugueux et physique cette saison. C’est l’une des marques de fabrique du club, rappelait hier Jean-François de Sart hier dans La Tribune. Cela se traduit aussi dans les statistiques. William Vainqueur a déjà collectionné sept jaunes et deux rouges. « C’est propre au Standard. Cela a toujours été comme ça, même à mon époque », analyse Deflandre.

« Cette saison, le jeu a été très rugueux par moments, mais c’est ce que réclame le public. Les supporters veulent voir des joueurs qui se donnent à 100%. Vous avez beau avoir une technique au-dessus de la moyenne, si vous ne vous travaillez pas assez, cela ne passe pas. Le public préfère un joueur doté de moins de qualités qui donne tout ce qu’il a que l’inverse », conclut-il.

Source 7/7

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