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Je voudrais adresser un chaleureux et vibrant soutien aux nombreux supporters du Standard de Liège (dont je ne fais pas partie).
Bien sûr, et tout être normalement constitué en conviendra, le tifo des Ultras liégeois n’était pas très… raffiné et il convenait évidemment d’appeler ces «allumés» à un peu plus de pondération. Mais de là à leur tomber dessus à bras raccourcis, en les vouant à l’enfer (pas de Sclessin, ça ne serait pas une punition pour eux), en les désignant quasiment comme des suppôts de l’Armée Islamique et surtout en leur rabâchant des leçons dégoulinantes d’hypocrisie, il y a franchement de la marge qui, une fois de plus, a été largement dépassée.
Dans le registre, «faut pas pousser bobonne…», relevons (mais ce n’est qu’un exemple parmi des dizaines d’autres et tiré de nos colonnes, comme quoi personne n’est à l’abri) cette question existentielle que seul un pédopsychiatre pouvait affronter «Faut-il avoir peur d’emmener les enfants dans un stade de foot?». Et au ciné pour voir les Hobbits découper des orques ? Et faut-il avoir peur de les laisser regarder les Simpson qui n’arrêtent pas de raconter des insanités? Et lire des BD d’Obélix qui dégomme des Romains à longueur de page? Et d’aller à l’école où leurs petits camarades pourraient être méchants avec eux à la récré?
L’opposition:«Red or dead»
Dans le flot de réactions plus ou moins inspirées par le fameux tifo des «Rouches», nous en avons retenu une, que l’on doit sur Facebook à Didier Smette: «Je reviens du conseil communal… il faudrait supprimer l’opposition… Red or Dead… hé…»
Le conseiller communal socialiste tournaisien est coutumier de ce genre de réflexion «à chaud» où il joue volontiers les «footeux d’gins», comme on dit. Mais qu’il se méfie tout de même, on a déjà vu des citations bien moins chargées en second sens qui se sont retournées sur leur auteur plus vite «qu’un bac sur le pourchau»…
Ath: personnel très émotif…
La Ville d’Ath prévoit normalement des formations pour son personnel. Le collège communal et le directeur général devront certainement programmer un module de cours consacré à la «maîtrise des émotions».
Lors de la récente réception de nouvel an, au Palace, une membre du personnel a manifestement perdu son self-contrôle. Alors que le bourgmestre évoquait l’accueil et le don (de soi?) qu’il convient de réserver dans nos villes et villages, notamment, aux réfugié(e) s venu(e) s d’autres continents et singulièrement d’Afrique, son discours a été perturbé par quelques cris et vociférations. «Salaud» a-t-on notamment pu entendre.
La salle a été très fortement émue par cette intervention intempestive. Le questionnement a été immédiat: «Qui a osé? Et pourquoi? Cette dame aurait-elle eu une conversation au GSM, au détour de laquelle elle aurait appris des éléments peu réjouissants à propos d’une connaissance? Ou bien aurait-elle été victime, dans la salle, d’un geste indécent?» Bref, on le devine: les suppositions allaient bon train.
Marc Duvivier a gardé son calme (en apparence du moins) et il a poursuivi son intervention. Avant de la ponctuer très vite cependant.
Hip hip hip…
Cette formation pour une meilleure maîtrise des émotions paraît d’autant plus nécessaire que ce n’est pas la première fois qu’un(e) membre du personnel de la Ville d’Ath «se laisse aller».
Ici, c’était manifestement la déception et la colère qui prédominaient. Le lundi 22 février 2010 à 17h08, c’est plutôt la joie qui avait apparemment suscité une réaction non contenue, mais d’une autre manière. Alors que l’encre du jugement relatif au «procès Ghislenghien», au tribunal de 1ère instance de Tournai, n’était pas encore sèche, un mail était transmis à «tous les utilisateurs» de la messagerie interne de la Ville, avec ces quelques lettres: «HIP HIP HIP…»
Le lendemain, le secrétaire communal f.f. (on parlait encore ainsi, à cette époque…), Bruno Boël, avait réagi en envoyant un mail à l’expéditeur/trice et à «tous les utilisateurs»: «J’ai pris connaissance avec incrédulité de votre message diffusé hier à 17h08 ‘à tous les utilisateurs’, sans doute lié au prononcé du jugement de Ghislenghien.
Votre ‘enthousiasme‘ est tout à fait pitoyable et profondément dénué des plus élémentaires humanité et respect.» […]
«En outre, dois-je vous rappeler que la messagerie professionnelle n’est pas faite pour véhiculer des messages privés ou vos émotions personnelles.»
«En ma qualité de Chef du personnel, je vous invite à vous en souvenir à l’avenir et j’espère vivement ne pas avoir à vous le rappeler.»
Un mail en 2010. Des cris en 2015. Qu’en sera-t-il demain? Que la Ville évite toute autre réaction inopportune en prévoyant de suite des formations ad hoc pour une meilleure maîtrise des émotions.
Gare de Mouscron: n’importe quoi
La gare de Mouscron restera pleinement opérationnelle, c’est ce qui ressort de l’échange intervenu cette semaine à la Chambre entre Daniel Senesael et la ministre Galant. Fin d’une fumisterie! Cette interrogation sur le sort des guichets de la gare mouscronnoise relève de la manipulation. Toujours prêts à agiter les chiffons de toutes les couleurs pour attiser les récriminations, en pleine période de grèves à répétition du rail, donc à un moment où il faut tenter de redorer leur image aux yeux des utilisateurs, les syndicats ont évoqué ce scénario de fermeture de la gare de la 9e commune wallonne en nombre d’habitants. Évidemment, par opportunité politique, les partis d’opposition au gouvernement fédéral (Écolo en tête) n’ont pas manqué d’embrayer. N’y a-t-il pas déjà assez d’objets de réelles récriminations à l’adresse de nos chemins de fer – par exemple sur la fréquence et la ponctualité – sans devoir en prime y ajouter du n’importe quoi?
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