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Jeune septuagénaire, l’ancien médian du Standard, triple champion de Belgique avec les Rouches, fut un joueur casanier avant de devenir un sacré bourlingueur
Septante berges depuis peu (le 1er février), Henri Depireux a fatalement vieilli, mais sa passion pour le sport-roi demeure intacte. Celle qui fit de lui un joueur remarquable d’abord, un entraîneur prisé ensuite.
« Je ne sais pas vivre sans foot. Je ne sais parler que de ça, ce qui fait de moi un type très désagréable en société . » (rires)
Le ton est donné, mais il ne nous déplaît pas, évidemment. On s’est donc mis à table, au propre comme au figuré, chez Moreno Giusto, the place to be pour ce festin composé d’une myriade d’anecdotes et d’un florilège de réflexions allant droit au but. Bien assez pour lui consacrer un livre. On devra se contenter de ces quelques colonnes en guise de hors d’œuvre.
Alors, par où commencer ? Procédons par ordre chronologique. Sa carrière de joueur qui atteignit son apogée avec ces trois titres de rang sous le maillot du Standard, entre 1968 et 1971.
« Nous étions tous internationaux ou presque. La grande époque. Celle où on éliminait le Real (NdlR : 1/8e de finale de la C1, saison 69-70) et celle où le Barça nous invitait régulièrement pour en découdre amicalement. J’étais déjà dans un grand club et jeune marié de surcroît. M’expatrier ne m’effleurait donc pas l’esprit. Partir en vacances me faisait ch… tellement Liège me manquait. Ce ne fut plus vraiment le cas après… »
Cette qualif entérinée à Madrid le 3 décembre 1969, inoubliable. Le Standard l’avait emporté 1-0 à l’aller, mais tout restait à faire. « On a remis ça là-bas (2-3), ce qui m’a encore valu de recevoir un coup de fil d’un ami rouche juste pour me dire : Dans cinq minutes, il y aura quarante ans que tu as marqué ce fameux but à Bernabeu…«
Pour la petite histoire, la belle aventure prendra fin, en quart, face à Leeds.
La suite de son parcours qui avait commencé au RFC Liège passera ensuite par le RWDM, Rocourt (bis), Bas-Oha et enfin Tilleur où il cumulera le poste de libero et d’entraîneur. « Les supporters de Buraufosse avaient été jusqu’à m’ouvrir un compte pour former une équipe compétitive. Mais le président Prignon n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis des joueurs qui ont fini par faire grève durant un mois. Dans ces conditions, je ne pouvais pas rester plus longtemps… »
Qu’à cela ne tienne, le virus du banc s’était emparé de lui et, avant de s’expatrier, on le verra prendre en charge peu après Winterslag, en D2. « Mon entraîneur des gardiens était Jean Nicolay. Un jour, il me recommanda d’aligner le n°3, un junior. Il s’appelait Jacky Mathijssen. Mais deux Wallons dans le staff, ce n’était pas trop apprécié. Jean est parti. Je lui ai emboîté le pas… »
Source : dhnet.be
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