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Depuis plusieurs semaines une très grande fébrilité s’est emparée de Sclessin, d’abord des supporters qui aujourd’hui doutent au grand jour de la capacité de leur club à accrocher les lauriers en fin de saison.
Bien sûr depuis le début de la compétition en juillet dernier, ils ont l’habitude d’assister à des rencontres ou le niveau de jeu n’était pas toujours à la hauteur d’un candidat au titre, mais le petit coup de main du destin était lui toujours là en fin de rencontre pour faire tout oublier. La chance du champion comme on disait chez les rouches….mais aujourd’hui cette patte de lapin a visiblement disparu, et ce au plus mauvais moment, celui du sprint final.
Les joueurs ensuite, peu habitués à se retrouver dans la position du leader à la fin de la phase classique, le syndrome de la division des points par deux a cette fois frappé de plein fouet l’équipe Principautaire.
Le Standard est visiblement plus à l’aise, comme les saisons précédentes, dans la position du challenger revenant de nulle part et prêt à bondir sur ses rivaux. Il doit aujourd’hui laisser ce statut à son rival anderlechtois.
La Direction enfin, peut-être poussée dans le dos par le staff et certains joueurs-cadres, a montré sa vulnérabilité et son stress, en publiant un communiqué maladroit, peu nuancé et sans doute indigne d’un grand club, incriminant l’arbitrage et le rendant responsable de tous ses maux actuels.
Bien sûr, il faut aussi reconnaître que certaines décisions arbitrales récentes avaient été en défaveur du Standard.
Mais est-ce la seule raison de la défaillance actuelle du club liégeois ?
Face à Lokeren le mentor israélien à, pour la toute première fois (enfin diront certains !), modifier son système de jeu. Mais son choix s’est montré une nouvelle fois frileux et peu convaincant, tantôt il s’agissait d’un 4-4-2 avec Bulot comme second attaquant, tantôt il s’agissait d’un 4-2-3-1 avec ce même Bulot en soutien de Michy Batshuayi. Le résultat de ce système hybride s’est en tout cas révélé catastrophique sur le terrain! Pire certains joueurs semblaient perdus et ne pas bien comprendre leur positionnement.
Il aurait été sans doute plus judicieux, soit de garder le 4-4-2 avec Ezekiel, soit de trancher et d’assumer vraiment ce changement et de passer à un véritable 4-3-3 avec De Camargo en pivot.
Le point positif c’est la véritable rébellion des joueurs en fin de match et la volonté de renverser la vapeur….cela a failli fonctionner contre Lokeren mais cela sera-t-il suffisant à Bruges ou à Anderlecht ?…nombreux sont ceux qui en doutent.
Côté supporters, ce n’est pas trahir un grand secret que de dire que la personnalité du coach, ne fait pas nécessairement l’unanimité dans les travées de Sclessin. Tant que le Standard gagnait, la grogne restait limitée et silencieuse, mais il en ira différemment dans les prochaines semaines si les mauvaises performances se poursuivent. Et surtout si le titre s’échappe définitivement.
Samedi, une partie du public liégeois a ressenti les titularisations de Frédéric Bulot et de Tal Ben Haim comme une véritable provocation. Une partie des supporters et beaucoup d’observateurs voudraient comprendre pourquoi ces deux joueurs ont eu la préséance sur De Camargo et Kanu jeudi
Et c’est bien cela qui a en partie conditionné les violences inacceptables qui se sont produites après la rencontre. Des actes condamnables et dénoncés très justement par la Famille des Rouches, qui a tenu à se désolidariser de ces énergumènes.
Mais c’est l’ensemble de la communauté du Standard qui a été choquée par les propos antisémites vociférés par un pseudo supporter jeudi soir. Car la philosophie des groupes de supporters du club liégeois est basée depuis toujours sur un refus ferme et sans concessions du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie. Ces groupes ne doivent pas tergiverser et ils doivent condamner fermement et publiquement ces insultes.
Enfin la prolongation du contrat de l’entraineur ne semble pas avoir eu l’effet escompté. Cela n’a pas conforté sa position, l’équipe ne joue pas mieux et les supporters ont l’impression qu’il y a un traitement de faveur, car Luzon bénéficie d’un crédit et d’une confiance que certains de ses prédécesseurs n’ont pas reçu. On pense ici bien sûr à Mircea Rednic mais aussi à d’autres avant lui.
Bref le match de lundi à Bruges sera crucial pour les Liégeois et pour le coach israélien, car après avoir boudé l’Europa League et la Coupe de Belgique pour « être prêt pour les PO1 »…..les supporters ne comprendraient pas de ne pas obtenir le titre après avoir fait la course en tête pendant 9 mois.
L’éruption du volcan liégeois serait alors, à l’image de la déception et de la désillusion des fans, très très violente.
Source : walfoot
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