Guy Luzon reste serein malgré la réussite actuelle des siens

Il y a huit mois, Guy Luzon débarquait à Sclessin dans un climat plus qu’hostile après le départ de Mircea Rednic.

« C’était un moment difficile. Cependant, j’ai rapidement compris que ce mécontentement général ne me visait pas, moi. J’ai directement demandé aux fans de me juger sur mes résultats, pas sur la personne que je suis. Comme je dis toujours, c’est plus important de savoir ce que les gens pensent de vous quand vous quittez un club plutôt que de connaître leur opinion quand vous arrivez. »

Aujourd’hui, Guy Luzon est le coach de l’équipe qui trône en tête de la compétition depuis le début de la saison. Mais cette statistique ne donne pas la grosse tête à l’Israélien. « Que je sois premier ou dixième, je reste la même personne. Ce n’est pas parce que mon équipe est en tête que je suis un génie. Je suis juste heureux de constater que notre travail porte ses fruits. Ai-je le sourire lorsque je regarde le classement dans les journaux ? Non. Peut-être sera-ce le cas en fin de saison mais pas pour le moment. Nous ne sommes qu’à la moitié du chemin. »

Depuis son arrivée, Guy Luzon ne cesse d’encenser son président. « Roland Duchâtelet est le meilleur président que j’ai eu dans ma carrière et j’espère que j’aurais toujours le même style de président que lui. Il est droit, honnête et dit toujours la vérité. Monsieur Duchâtelet ne se mêle pas du sportif et nous laisse, à mon staff et moi, toute la liberté dont nous avons besoin. »

Avec les supporters, Guy Luzon marque actuellement énormément de points. L’Israélien n’hésite jamais à prendre la pose avec ses fans. « C’est normal. Ils nous soutiennent chaque semaine. La moindre des choses, c’est de leur rendre ce soutien. Si je dois m’arrêter tous les cinq mètres pour signer un autographe, je le ferai avec plaisir. Ils méritent notre respect. »

Enfin, après huit mois de boulot à Sclessin, Luzon revient sur son meilleur souvenir. « J’espère que le meilleur est devant moi mais si je dois sortir un moment, ce serait le premier succès à Malines. La première victoire dans un club, c’est comme le premier baiser, cela ne s’oublie pas. »

Source : dhnet.be

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