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Les clichés qui collent à la peau de l’entraîneur israélien du Standard sont-ils vrais ? Analyse à la loupe de sa supposée mauvaise foi.
De mauvaise foi ou mauvais perdant, c’est selon. Prenons le dernier match à Genk où il tire à boulets rouges sur l’arbitrage de Johan Verbist. Il clame d’abord que Yoni Buyens ne doit pas être exclu. La télévision flamande lui montre alors la phase en disant que Jelle Vossen a admis avoir été touché. Pris en défaut, il change alors de sujet : « Et le numéro 38 de Genk, pourquoi n’a-t-il pas reçu de deuxième carte jaune, alors ? » Le journaliste lui fait remarquer qu’il confond le 38 (Siebe Schrijvers qui avait déjà reçu une jaune) avec le 39 (Pieter Gerkens). De nouveau mal pris, il dévie alors en demandant pourquoi Anderlecht ne s’était pas vu siffler de pénalty et pourquoi Idrissa Sylla n’avait pas été exclu après sa faute sur Laurent Ciman, la semaine d’avant. Des soi-disant grossières erreurs de Verbist (qui, c’est vrai, n’avait pas réalisé le match de sa vie), la conversation s’était déplacée sur le grand complot de l’arbitrage contre le Standard.
Mais pourquoi donc lancer un débat perdu d’avance ? Depuis lors, les médias ont largement repris toutes les phases litigieuses… en faveur du Standard, comme un penalty oublié et une exclusion de Kanu évitée à Ostende, ou comme la semelle non-sanctionnée de William Vainqueur lors du match retour contre le même Ostende. Le Soir a ciblé cinq erreurs d’arbitrage en faveur des Liégeois. En agissant de la sorte, Luzon escamote la prestation de ses joueurs. « Ok, à Zulte Waregem, ils ont été lésés », explique Philippe Albert, « mais cela ne sert à rien de revenir avec le même refrain chaque semaine. Son équipe défend moins bien et encaisse plus mais ça je ne l’ai pas entendu sur ce sujet-là ! C’est bien de protéger son groupe mais il faut rester réaliste. Cela ne sert à rien de passer pour quelqu’un qui ne sait pas perdre… »
Mais sa mauvaise foi n’a pas trait qu’à l’arbitrage. Lors d’une interview en début de saison, il s’était offusqué de nos questions sur son passage à l’Hapoel Tel Aviv (alors qu’on avait évoqué tous les clubs de sa carrière, sans exception), affirmant : « Pendant douze ans et demi, j’ai réussi. Pourquoi se concentrer sur ces dix matches ? Ce n’est même pas 1 % de ma carrière. » Il refusait de parler de ce passage comme d’un échec, préférant le rôle de victime d’une politique menée par les dirigeants.
Autre exemple de mauvaise foi : son refus de parler de jeu. Tout simplement parce qu’il ne comprenait pas que les journalistes s’étonnent du manque de fonds de jeu alors que les résultats suivaient.
Enfin que dire de certains passages de ses discours ? En début de saison, il refusait de dire qu’il alignait une équipe B en Coupe d’Europe. « Chaque équipe alignée est la meilleure à mes yeux ». Or, tout le monde, supporters et journalistes, se rendaient bien compte qu’il y avait une différence de niveau entre l’équipe-type du championnat et les formations bricolées de Coupe d’Europe. L’absence de rotation après l’élimination en Coupe d’Europe a donné raison à tous ceux qui parlaient d’équipe B et qui osaient dire que certains compositions étaient plus faibles que d’autres.
Verdict: VRAI
Retrouvez l’intégralité de cet article dans Sport/Foot Magazine.
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