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Fan du club liégeois, Guilian Preud’homme ne veut pas que son père perde.
« Mon grand rêve était de devenir gardien de but. Comme papa. Mes parents m’en ont dissuadé. Ils voulaient me protéger, prévenir les comparaisons, inévitables, qui allaient fleurir dans les médias entre lui et moi. Je me suis laissé convaincre : je savais, évidemment, que je ne pourrais jamais égaler un grand gardien comme lui. Je suis alors devenu défenseur : j’ai évolué comme arrière central et comme arrière gauche. Défenseur, au fond, c’est proche du but, non ? »
Le regard clair pétillant d’entrain, Guilian sourit de toutes ses dents. Quand nous l’avons rencontré, il rentrait d’un vol d’essai à Zaventem. À vingt et un ans, le fils de Michel Preud’homme est un citoyen du monde. Il a étudié en Suisse, en échange Erasmus. Il adore les langues. Il en parle quatre : le français, le néerlandais, l’anglais et l’allemand. Mais il est, surtout, un jeune homme épanoui, bien dans sa peau, heureux de mener la vie qu’il s’est choisie en assumant sa seconde passion : l’aviation. « Dès l’âge de cinq, six ans, ma mère m’emmenait régulièrement voir décoller et atterrir les avions. Je ne sais pas encore pour quelle branche de l’aviation je vais opter : serai-je contrôleur aérien ou m’intégrerai-je dans une équipe formée pour créer des aéroports ? je ne me suis pas encore décidé. »
Guilian n’a pas renoncé au ballon rond : « Je fais une pause mais le football me manque. Je m’entraîne encore, parfois, quand j’en ai le loisir. J’ai évolué à un niveau acceptable, à Lunteren, une petite formation des Pays-Bas. Avec mon équipe, je suis même monté de quatrième en troisième division. J’ai donc obtenu un prix, moi aussi ! Papa était très fier : il me suivait par sms. Il n’est pas déçu que je ne me sois pas immergé totalement dans le foot. Il sait que j’ai essayé. Que je me suis battu pour réussir. Il est très fier de l’option que j’ai choisie. »
Les regards échangés ne trompent pas : l’osmose affective est totale entre Michel et Guilian : le père et le fils sont étroitement complices.
Ce dimanche, Guilian assistera en passionné au sommet de la journée : « Je suis supporter du Standard. Je l’affirme haut et clair. Je suis fan des Rouches depuis notre retour de Benfica. Mais surtout et avant tout, je suis un inconditionnel de papa. Cela me pose quelquefois des problèmes. Je me souviens du mémorable La Gantoise – Standard en mai 2009. J’avais quinze ou seize ans. Anderlecht était sacré si le Standard s’inclinait à Gentbrugge. Je ne savais pas quelle équipe supporter. Dans les arrêts de jeu, Onyewu a commis un penalty. Bolat a dévié le tir de Ruiz. Je suis passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. »
Ce dimanche, Guilian avoue qu’il vivra un crève-cœur. « Je ne serai jamais hostile à une équipe que papa entraîne. Je vois comme il travaille, comme il crève. Ce dimanche, je ne veux pas que papa soit triste parce qu’il aura perdu. Le Standard peut battre tout le monde, sauf Bruges. Il peut terminer deuxième… »
Sa passion pour le Standard, Guilian Preud’homme la revendique haut et clair : « J’ai grandi avec le Standard. Gamin, j’assistais à tous ses matches. J’ai pleuré dans la tribune quand, sous la direction de papa, il a remporté le titre et que le stade a scandé son nom. Ma grand-mère m’a vu à la TV. Elle s’est alarmée car elle croyait que quelque chose de grave s’était passé. Sclessin mérite bien son appellation d’enfer. L’ambiance y reste incomparable. Bruges tend seulement à l’égaler. Au Breydel, le potentiel existe pour transcender l’équipe mais cela ne vaut pas encore Sclessin… »
Source : dhnet.be
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