Une friabilité qui tombe mal

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Élément fondateur des succès en phase classique, la défense rouche a commis d’inquiétantes erreurs individuelles ces trois derniers matches.

«La plupart du temps, en championnat, marquer deux buts nous a suffi pour gagner.» Voilà ce que disait Guy Luzon, mercredi, à la veille de Standard-Lokeren, alors qu’il était interrogé sur les errements défensifs d’une équipe quasi hermétique en phase classique, où elle n’avait encaissé plus d’un goal qu’à trois reprises.

L’entraîneur israélien ne se doutait pas que sa défense allait à nouveau en prendre deux dès le lendemain soir. Pour la troisième fois d’affilée, après la défaite à Zulte (2-0) et le nul à Genk (2-2). Impériale pendant trente journées, avec seulement dix-sept buts encaissés, la ligne arrière liégeoise est en train de rater son examen de passage. «C’est vrai qu’elle a commis des erreurs de concentration ces derniers matches, a reconnu l’entraîneur, hier. Mais elle reste la meilleure du championnat.»

Après la floche de Kawashima contre Zulte, l’erreur de Ciman à Genk (il ne sentait pas Schrijvers venir dans son dos sur le 2-2), c’est Van Damme et Arslanagic qui se sont loupés, jeudi, face à Harbaoui. Le capitaine liégeois a perdu un duel aérien crucial sur corner, lors de l’ouverture du score, alors que le jeune défenseur central, pourtant intransigeant ces dernières semaines, s’est fait manger par le Tunisien sur le deuxième but. On notera également l’absence de couverture en provenance des médians sur certains buts, comme le tir lointain de Sylla, à Zulte, et celui de Vossen, à Genk.

«À partir du prochain match, on va retrouver notre solidité», a promis Guy Luzon. Le T1 s’est bien gardé de parler de changement et n’a donc pas évoqué Kanu, qui n’a plus quitté le banc depuis ce but contre son camp marqué contre Gand, il y a deux mois (2-3). Le relancera-t-il lundi?

Il faudra également voir s’il va maintenir Ben Haim à l’arrière droit. Régulièrement titularisé avec «l’équipe B» en Ligue Europa, le défenseur israélien n’avait plus eu droit au onze, en championnat, depuis le 10 novembre, contre Bruges (0-0), où il occupait une place centrale. Jeudi, Luzon l’a préféré à Opare et Stam, même pas retenu; et Ben Haim ne s’en est pas mal tiré, même si Sclessin l’a injustement sifflé à sa sortie.

En l’absence de suspendu et alors que l’infirmerie ne compte plus qu’Ono, Luzon a l’embarras du choix. À lui de faire les bons pour retrouver cette solidité perdue.

Source : lavenir.net

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