On le sait Sébastien Pocognoli et Paul-José MPoku ont fait leur grand retour du côté de Sclessin. Deux arrivées qui satisfont beaucoup de supporters rouches mais sont elles vraiment la clé du renouveau du club?
Pour Frédéric Waseige, consultant RTBF, les retours de Pocognoli et de Mpoku, deux anciens de la maison Rouche répond tout d’abord à » un gros manque » d’identité dans le vestiaire, l’absence de véritables clubmen. Cependant pour lui, ce n’est pas un problème propre au Standard, » c’est l’évolution du football qui fait que des ‘clubmen’, comme on dit, ils sont clubmen trois secondes après avoir marqué un but en embrassant le blason et ce cinéma-là… »
Le club Liégeois a un réel besoin de retrouver son identité, « dans ce vestiaire on n’avait plus l’impression que les gens étaient fiers de jouer au Standard, on avait l’impression que le Standard devait leur dire merci d’être là ce qui a donné ce fiasco monumental « , affirme-t-il sans langue de bois. Pour lui, c’est donc un signe positif de voir arriver des vrais Rouches à une condition : » Dans un vestiaire c’est important d’avoir des tôliers maintenant il faut qu’ils soient des incontournables au niveau sportif. » Et ces deux retours ne suffiront pas selon Frédéric Waseige : » il faut aussi qu’il y ait un pouvoir fort « . Malgré ces petites restrictions, il est persuadé que les deux transferts sont » deux très bons coups même s’ils ne jouent pas aux postes qui nécessitaient le plus de renforts « .
Finalement, « ce seront les performances et les résultats qui vont tout décider. Si ça ne marche pas on oubliera qu’ils sont Liégeois et qu’ils sont venus pour ça », il ajoute, « seuls les résultats peuvent la rétablir la paix sociale avec les supporters »
Des résultats qui peuvent revenir aussi de cette manière, » avec des gens qui sont concernés » par le sort de leur club, par les matches et leur blason.
Retrouvez dans cet article l’intégralité de l’interview de Frédéric Waseige réalisée par Gaëtane Vankerkom.
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