Rétabli, Frédéric Bulot attend son heure : « L’équipe tourne, c’est normal que le coach ne change pas son onze de base »

La rotation extrême mise en place par Guy Luzon en début de saison a été pas mal critiquée. Par beaucoup d’observateurs mais aussi par plusieurs Standardmen. Mais depuis début décembre, le coach israélien a arrêté de faire tourner. Les résultats ont suivi, la qualité du jeu s’est améliorée. Tout va bien, donc. Sauf pour les joueurs qui ne font pas partie de l’équipe type ?

« On ne voit pas cela comme cela », répond Frédéric Bulot, dont la dernière titularisation remonte justement à début décembre. « Les titulaires prouvent qu’ils méritent de rester dans l’équipe et ceux qui montent en cours de match apportent un plus. Chaque joueur a le potentiel pour être titulaire. Il y a une concurrence saine qui tire le groupe vers le haut. Et puis, qu’on joue ou pas, quand on gagne, on a tous ce sentiment agréable. Donc il n’y a pas de problème. »

Si Frédéric Bulot a raté le bon wagon, c’est surtout parce que son genou l’a fait souffrir.

« J’ai fait un très bon début de saison. Je me suis blessé lors d’un match d’Europa League, mais je suis revenu et j’ai repris ma place. Puis j’ai eu ce problème au genou. Je sais que j’ai ce problème et il faut faire avec, mais je serai plus fort que mon genou ! »

Désormais, le médian rouche est rétabli.

« Je n’ai plus les mêmes douleurs et cela s’est bien passé quand je suis monté au jeu. Pour être à 100 % et reprendre le rythme, il faudrait jouer un match entier ou débuter. Mais j’ai raté trois semaines et l’équipe a bien tourné. Je ne peux pas arriver et exiger d’être titulaire… C’est normal que le coach ne change pas. Il faut respecter les choix. Je me concentre sur moi, pour être en forme et pouvoir mettre mes qualités au service du collectif si le coach fait appel à moi. »

La prochaine occasion de jouer, ce sera dimanche contre La Gantoise… de Mircea Rednic.

« Tout le groupe l’admire, cela fait plaisir de jouer contre lui. Il est aussi aimé par les supporters, mais on se focalise sur les trois points même si, en face, il y aura des amis. Habibou mais aussi Zié Diabaté. On est très proche. Cela me fait plaisir qu’il soit de retour et que cela se passe bien car cela n’a pas été évident pour lui quand il est retourné en France. »

Source : dhnet.be

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