Frédéric Bulot est conscient qu’il y a un problème au Standard : « Pas dans le jeu, plutôt dans la mentalité »

Le Clasico de ce dimanche arrive alors qu’Anderlecht et le Standard restent sur une défaite en Coupe d’Europe.

Dans le cas des Rouches, elle est synonyme de quatre matches consécutifs sans victoire toutes compétitions confondues. Après leur départ en fanfare, les hommes de Guy Luzon présentent aujourd’hui un bilan d’un sur six, tant en championnat qu’en Europa League. Soit deux sur douze…

« Vu la situation, on peut parler d’un match entre deux équipes malades », admet Frédéric Bulot. « Anderlecht veut réagir après sa défaite contre le PSG, mais nous voulons aussi faire un résultat dimanche. Sera-ce la crise en cas de défaite ? Non. »

Les Liégeois sont tout de même conscients qu’il y a un malaise actuellement.

« Je ne suis pas inquiet », poursuit le médian français. « Pour moi, ce n’est pas le jeu qui pose problème, c’est plutôt la mentalité. Mais si on a toujours dit qu’on n’était nulle part avec notre série de victoires, on a peut-être trop entendu Standard champion. Il faut une remise en cause collective. On a peut-être joué avec trop de facilité. »

Jeudi à Salzbourg, le Standard a dû se faire mal vu le scénario de la rencontre.

« Le bloc défensif était bien en place et on a fait un bon match jusqu’à la carte rouge. Et on revenait bien dans le match avant de se retrouver à neuf. Là, on a plus cherché à faire la différence sur phase arrêtée ou sur une action individuelle. On a fait beaucoup d’efforts, cela peut jouer dimanche. Zéro tir cadré ? Je n’avais pas réalisé. Mais c’est difficile en infériorité numérique. D’autant qu’une des forces de Salzbourg, c’est le pressing à trois ou quatre joueurs, très haut. »

Pour faciliter la construction, il faut aussi des automatismes. Or, l’équipe change tout le temps.

« Sur les deux derniers matches, on se rapproche d’une équipe-type. C’est peut-être nécessaire pour faire des résultats. Le coach fait déjà des choix sur base des entraînements et de ceux qui se donnent à fond en match », conclut Frédéric Bulot, qui s’était illustré lors des deux clasicos la saison passée (deux superbes buts à Sclessin et un assist à Anderlecht).

Source : dhnet.be

Commentaires

Commentaires