On ne parlait que de cela ces dernières semaines au Standard, c’est désormais officiel, Yannick Ferrera n’est plus le coach du club liégeois. Un an après son arrivée à Sclessin, il a donc été prié de s’en aller.
« Cela fait plus de 6 mois qu’on sait qu’il va sauter. Il y a cette victoire en finale de la Coupe de Belgique (2-1 contre le FC Bruges, ndlr) qui a reculé les échéances. Il était temps que cette mascarade s’arrête parce qu’on savait bien qu’il allait être viré, explique Frédéric Waseige au micro de la RTBF. C’était finalement assez logique de le licencier car ni la manière, ni les résultats n’étaient au rendez-vous. A côté de cela, il y a ce groupe de joueurs qui a besoin de sérénité. Tout le club a d’ailleurs besoin de sérénité. Il est nécessaire de remettre de l’ordre au niveau sportif ainsi qu’à d’autres niveaux dans ce club. Il faut savoir précisément qui fait quoi et pourquoi il le fait ».
Aleksandar Jankovic (44 ans) va devoir remettre le Standard sur de bons rails sur le terrain. L’ex-coach serbe de Malines est-il réellement l’homme de la situation ? « Il en a le profil, concède Frédéric Waseige. C’est quelqu’un qui fait l’unanimité. Il sait où il va, il sait qui il est et il sait ce qu’il veut. Cet homme a la classe et je me suis toujours dit qu’il pouvait viser plus haut que Malines ».
Et de poursuivre : « J’espère que le Standard, ce sera plus haut. Je pense qu’il fallait un homme de cet envergure-là au Standard. Il n’a pas beaucoup d’expérience dans des grands clubs mais on s’en fout. Il faut bien commencer un jour. Je pense que c’est un très bon choix mais il faudra lui donner les clés du vestiaire. Il faut mettre de vraies hierarchies au Standard tant au niveau sportif que de la direction ».
Jankovic arrive au club alors que le mercato est terminé. Il n’arrivera toutefois pas en terrain inconnu. Il retrouvera à Liège pas mal d’anciens du Kavé comme Jean-François Gillet, Ibrahima Cissé, Milos Kosanovic, sans oublier Philippe Vande Walle (entraîneur des gardiens) et Olivier Renard (directeur sportif).
« Les entraîneurs qui font encore leur noyau, il n’y en n’a pas tant que cela. Ce sont vraiment les ténors qui peuvent se le permettre. Il y a au Standard une épine dorsale qui peut être valable quand elle est concernée. Il y a moyen de faire quelque chose », a conclu Frédéric Waseige.
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