La signature de Franko Andrijasevic a permis aux dirigeants gantois de tacler leurs homologues liégeois.
Lorsque Franko Andrijasevic s’est présenté, à dix-huit heures, dans la salle de presse de La Gantoise, cela a mis officiellement un terme à un dossier chaud. Le médian offensif, qui avait initialement donné son accord personnel au Standard, a rejoint La Gantoise contre une indemnité estimée à 4,25 millions d’euros. Soit un nouveau record local. « Je viens de vivre quelques jours stressants », a-t-il confirmé. « J’ai senti que tout le monde avait envie que je vienne et je vais me donner à 120 pour cent. »
Un discours qui tranche avec celui qu’il tenait à ses proches en début de semaine, lorsqu’il avançait que le Standard était la formation qu’il voulait absolument rejoindre. Les retournements de veste sont réguliers dans le foot.
Présents lors de la présentation de leur recrue, Ivan De Witte et Michel Louwagie n’ont pas manqué l’occasion de tacler leurs homologues liégeois. « Le Standard ne peut en vouloir qu’à lui-même. Il faut d’abord avoir un accord avec le club mais si tu donnes tout ton argent au joueur, tu n’en as plus assez pour le club. Il est donc logique qu’il n’ait trouvé aucun accord avec Rijeka » (NdlR : ce qui est faux, selon nos informations), dit le directeur général. « Le président de Rijeka a été contacté samedi par le Standard. Cela a poussé le joueur à douter. Si je suis irrité ? Oui, c’est normal, non ? »
La version des faits sera bien différente en bord de Meuse…
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