Le Standard est toujours à la recherche d’un entraîneur capable de relancer une équipe qui, cette saison, n’en a eu la plupart du temps que le nom. Le profil recherché : un coach doté d’une très grosse personnalité, susceptible de faire primer l’intérêt collectif au mépris des ego qui ont pourri la vie du vestiaire, capable de s’inscrire dans un projet à moyen terme et s’exprimant parfaitement en français. A l’instar de Sergio Conceiçao…
Si les candidatures spontanées continuent à affluer à Sclessin, un nom a, durant toute la journée de lundi, alimenté les débats, celui de Franck Passi. Libre de contrat à Lille, qui a décidé de le remplacer par l’Argentin Marcelo Bielsa, de qui il avait été l’adjoint à Marseille, le technicien français est à la recherche d’un nouveau défi. C’est lui-même qui avait allumé la mèche, dans la foulée du large succès obtenu samedi face à Nantes (3-0), en évoquant son avenir au micro de Canal +. « Mon projet », avait-il confié, « c’est d’essayer de retrouver un banc le plus rapidement possible. Avoir une équipe, la façonner, retravailler et construire, comme je le fais d’habitude. J’ai quelques pistes, quelques contacts en Ligue 1 et hors de France, en Espagne et en Belgique pour l’instant…»
Il n’en fallait évidemment pas plus pour que le nom du Standard sorte de manière soudaine du chapeau. Et pour que l’Agence France-Presse (AFP) sorte du bois en révélant, en fin de matinée, que le club liégeois avait bel et bien contacté Franck Passi, selon « des sources proches du dossier », affirmant que « le Standard, à la dérive cette saison en championnat de Belgique, est à la recherche d’un entraîneur ‘bâtisseur’, ce qui correspond à son profil.
[quote]C’est Jean-Pierre Bernès, son agent, qui a proposé Franck Passi au Standard[/quote]» La réalité est un peu, ou beaucoup c’est selon, différente. Parce que ce n’est pas le club principautaire qui a contacté celui qui était l’entraîneur de Lille depuis le mois de février dernier après avoir coaché brièvement l’Olympique de Marseille en 2015 et 2016 (16 matches), mais… l’inverse. Concrètement, c’est via Jean-Pierre Bernès, qui représente ses intérêts et qui a donc poussé sa candidature, que le nom de Passi est arrivé sur la table des discussions. Sans que les choses n’aillent plus loin, l’engagement de l’entraîneur français de 51 ans n’étant pas, à Sclessin, à l’ordre du jour, d’autres pistes, prioritaires, restant à explorer. L’intéressé attend d’ailleurs toujours, aujourd’hui, un signal qui ne viendra sans doute jamais.
Franck Passi avait fait la connaissance du Standard le 2 septembre 2016 au stade communal de Namur, lors d’un match amical qui avait opposé les deux formations et que l’équipe liégeoise avait remporté 3 buts à 0. Le dernier match de Yannick Ferrera sur le banc des Rouches…
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