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Critiqué jeudi pour ses deux gros ratés face au Celta Vigo, Benito Raman a remis les pendules à l’heure hier à Lokeren en trompant Copa d’une reprise de la tête qui permet au Standard de poursuivre sur sa dynamique.
D’un coup de tête rageur, Benito Raman a mis fin, hier sur la pelouse de Daknam, à 303 jours de frustration. C’est que l’attaquant gantois n’avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 20 novembre 2015, date d’un très large succès gantois (5-0) face à Westerlo. Raman a aussi, du même coup, conclu en beauté une semaine au cours de laquelle la réussite l’avait boudé : deux occasions incroyables face au Celta Vigo lors de la première journée de l’Europa League et deux autres opportunités galvaudées hier à Lokeren, avant la délivrance, sur un centre de Collins Fai, à la 70e minute d’un match facilement maîtrisé. « Le jeu de Benito est basé sur la générosité », explique Aleksandar Jankovic, heureux d’avoir lancé au jeu, à la mi-temps, le lutin gantois.
« Cela n’a pas été agréable de lire les commentaires qui ont suivi ce match face au Celta, mais je ne suis pas maudit »
« Cela implique parfois un manque de lucidité dans le dernier geste. Mais ce que je retiens, c’est que sa présence et son travail ont permis de libérer l’entrejeu, et donc Trebel, Dossevi et Belfodil. On savait, sur le banc, que ça allait payer. Ce but est complètement mérité pour Raman, pas seulement pour sa prestation ici à Lokeren mais pour tout ce qu’il a montré avant… » Si Benito Raman aura donc dû attendre sa cinquième occasion, de loin la moins évidente, pour enfin faire mouche, c’est d’une reprise de la tête dont il n’a pourtant pas le secret qu’il a remis les pendules à l’heure. À l’image du personnage, paradoxal et contradictoire.
« Je n’espérais jamais marquer de la tête », dit l’intéressé en riant. « C’est une surprise pour moi, mais aussi une énorme satisfaction, parce que mon but rapporte trois points au Standard… » Montré du doigt après ses deux gros ratés de jeudi sur la scène continentale, Benito Raman a fait taire, sur une seule action, décisive, toutes les critiques. « Cela n’a pas été très agréable de lire ou d’entendre les commentaires qui ont suivi ce match face au Celta Vigo, mais c’est le football », dit-il. « Mais l’essentiel, c’est de constater que je ne suis pas maudit… » À ses côtés, Junior Edmilson, à nouveau très bon sur son flanc gauche, opine du chef : « Benito a converti l’occasion la plus difficile qu’il ait obtenue en une semaine », indique-t-il. « C’est tout lui ! Je
suis très content pour lui, parce que je suis persuadé que ce but va complètement le libérer et lui rendre la confiance dont il avait besoin. C’est tout bon pour le Standard ». C’est aussi une juste récompense pour un garçon qui, depuis son arrivée à Sclessin, n’a jamais ménagé ses efforts et a toujours oeuvré au bénéfice de la collectivité.
«Ce qu’Aleksandar Jankovic m’avait demandé », dit Raman, « c’était de presser Joao Carlos, à charge pour les médians de suivre le mouvement et de jouer plus haut. C’est un rôle essentiel. Parce qu’on a vu en fin de match que lorsque Belfodil et moi-même ne pressions pas, c’était plus difficile pour l’équipe. »
Commentaires
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Une réponse à La folle semaine de Benito Raman
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Comme beaucoup certainement, j’apprécie bcp Raman, tant sa générosité dans l’effort et sa vitesse sont importantes pour l’équipe. S’il parvient à devenir efficace, en plus, ce serait la cerise sur le gateau, mais ….. Raman, pour moi, n’est pas un buteur. Sa présence sur le terrain, je la vois donc mieux sur un flan que devant, mais bon, je suis pas entraîneur et je peux donc me tromper.
Je ne demande qu’à voir, mais je reste persuadé qu’il en loupera encore des tas ……