Plus soutenu par plusieurs dirigeants du Standard, Yannick Ferrera savait que ses jours étaient comptés. Avant de retrouver l’équipe liégeoise, il en a dit plus sur sa mauvaise relation avec les décideurs rouches.
Si la relation avec Daniel Van Buyten a changé négativement au cours de la saison, il semblerait que celle avec le directeur sportif Olivier Renard n’a jamais été vraiment bonne. « Quand il m’adressait la parole, c’était pour critiquer certaines de mes méthodes ou donner son avis sur des choses qu’il ne connaît pas », a-t-il dit à Sport-Foot Mag.
« Mais il ne m’a jamais donné le moindre conseil. J’ai essayé une fois pour toutes d’aplanir nos différends un mois avant mon renvoi, mais ils m’avaient déjà catalogué et condamné bien avant cela. »
Ne pas avoir un mot à dire sur le choix du staff, vous ne trouvez pas ça spécial?
Comme l’explique également Ferrera, c’est toute une direction qui est devenue très distante. « Quelques jours avant la reprise, j’envoie des mails avec des questions bien précises. Je m’interroge notamment sur la composition de mon staff. Mais ce n’est que trois jours avant le premier entraînement que Bruno Venanzi me répond. »
« J’avais déjà compris quie c’est anormal de m’avoir laissé autant de temps dans l’ignorance. Et ne pas avoir un mot à dire sur le choix du préparateur physique et de l’entraîneur des gardiens, vous ne trouvez pas que c’est un peu spécial? »
J’ai appris la liste UEFA via la presse
S’il fait comprendre que ça ne l’a pas frustré, il a fait cette révélation : « On ne m’a pas consulté pour rentrer à l’UEFA la liste des joueurs pour l’Europa League. Je l’ai apprise via la presse. Mais bon, les patrons, c’est eux. »
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