Ferrera: « On ne va plus toucher le poêle comme à Malines »

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Yannick Ferrera a endossé le rôle d’outsider.

Ce samedi matin, les Rouches prendront la direction de la capitale pour préparer au mieux cette finale. À 16h, ils fouleront la pelouse du stade Roi Baudouin pour une dernière séance d’entraînement, avant de passer la nuit à Bruxelles. Cette rencontre face à Bruges est particulièrement tendue pour le Standard qui abat, là, l’une de ses dernières cartes pour décrocher un ticket européen tant le parcours en playoffs 2 s’annonce périlleux.

« Je ne ressens pas spécialement de pression », coupe Yannick Ferrera. « Nous devons arrêter de songer au sauvetage de notre saison car, dans ce cas, on est uniquement concentré sur l’enjeu. Il est important de ne penser qu’à nous. À Malines, cela n’a pas été suffisamment le cas et nous nous sommes inclinés. Si nous nous focalisons sur ce que nous savons faire, nous serons alors bons. Cette équipe a déjà prouvé sa capacité à gérer les matches tendus et qu’elle était capable de battre tout le monde. J’espère pouvoir dire la même chose ce dimanche, sur le coup de 18h. »

Sur papier, le Standard semble partir avec plusieurs handicaps. Il doit faire l’impasse sur un joueur important (Corentin Fiore), gérer une ambiance de travail particulièrement tendue et rassurer des supporters quelque peu impatients depuis la défaite concédée dimanche dernier. Et pourtant, tous ces relevés négatifs pourraient, au final, booster une formation qui, depuis plusieurs mois déjà, semble plus costaude dans la réaction que dans l’action. C’est souvent quand tout le monde l’a enterrée qu’elle a surpris en battant une grosse écurie.

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