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La Bastognarde Aline Zéler a inscrit cinq buts en moins d’une semaine avec l’équipe nationale. Avec le Standard, elle est en tête de la BeNE League.
Il n’y a pas que Thomas Meunier! Si l’arrière latéral du FC Bruges vient de répondre à une première convocation de Marc Wilmots, Aline Zéler, originaire, comme le Brugeois, de la région bastognarde, représente dignement notre province en équipe nationale féminine depuis 2005. Fin octobre, face au Portugal (4-1), elle a célébré par un doublé sa 55e sélection. Et quelques jours plus tôt, c’est un triplé, son premier avec les Diablesses, qu’elle s’était offert à l’occasion d’un affrontement avec la Grèce (1-7).
Un peu plus tôt, dans cette même campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2015 – où la Belgique occupe la 2e place de son groupe derrière la Norvège – Zéler avait déjà inscrit, sur penalty, l’un des deux buts de la victoire face à l’Albanie. Au total, en quatre rencontres, elle aura donc planté six des 14 buts inscrits par ces Diablesses dont elle est la capitaine. Et elle en a marqués 19 au cours de sa carrière internationale.
Elle le dit elle-même, à 30 ans (elle les a fêtés le 2 juin), Aline Zéler n’a sans doute jamais aussi bien joué. Que ce soit au poste d’attaquante de l’équipe nationale ou en défense centrale avec le Standard puisqu’elle y pallie actuellement à l’absence de deux blessées de longue date. «Je me sens plus forte, oui, confirme-t-elle. Depuis deux ans, je m’entraîne bien plus régulièrement, avec un seul jour de repos par semaine. Je dispose aussi d’un statut d’élite sportive et pour ce qui est de la récupération, je n’ai aucun souci actuellement. D’autant que nous sommes parfaitement encadrées. »
Autre motif à sa progression : la création de la BeNe League, incluant les meilleures équipes féminines de Belgique et des Pays-Bas. «On dispute davantage de top matches, explique-t-elle. Et on les aborde, on les prépare beaucoup mieux. Avant, il y avait toujours un peu trop de stress pour les grosses rencontres, d’autant qu’au Standard, l’équipe est encore jeune.»
Attaque et défense
Mais n’en est pas moins performante. Doublée lors de la dernière journée par Twente la saison passée, la formation liégeoise partage la tête du classement avec Twente et le PSV (qui compte un match de plus) actuellement. Et ce à la veille de la visite d’Anderlecht (ce vendredi, 20h30). «Même si les Mauves sont moins bien classées (NDLR : 10e), rien que le nom donne toujours une saveur particulière à cette rencontre, enchaîne la Bastognarde qui apprécie de jouer derrière. C’est un poste que j’ai déjà occupé lorsque j’évoluais en équipes d’âge masculines. Et j’y ai aussi joué à deux reprises en équipe nationale. L’entraîneur du Standard (NDLR : Patrick Wachel) a songé à moi quand il a fallu dépanner en défense. Il sait que je suis polyvalente, que j’ai une bonne vision de jeu et que je reste calme. De toute façon, même de l’arrière, j’arrive à trouver Tessa.»
Tessa, c’est Tessa Wullaert, l’avant-centre, de dix ans sa cadette, transfuge d’Anderlecht. Le week-end passé, elle a inscrit cinq des sept buts des Rouches face à l’Antwerp. «En club, c’est notre première saison ensemble, mais on se trouve les yeux fermés, poursuit Zéler. On permute facilement quand nous sommes aux avant-postes. Elle avait quelques difficultés à marquer ces derniers temps; je l’ai aidée à retrouver la confiance.»
Sociétaire du Standard, prof d’éducation physique dans une école primaire de Laeken, Aline Zéler occupe pourtant un appartement à Namur. «Mais les kilomètres ne me dérangent pas trop, parce qu’on fait du covoiturage, assure une joueuse toujours aussi motivée. Mon objectif cette année est triple : remporter le titre, récupérer la coupe (NDLR : le Standard s’est incliné en demi-finale devant Anderlecht la saison passée) et décrocher la qualification pour la Coupe du Monde au Canada.»
Pour ce qui est du plus long terme, elle n’a pas encore envisagé sa fin de carrière. «Je joue au foot depuis 24 ans désormais, mais je ne m’en lasse pas, avoue-t-elle. J’arrêterai le jour où je devrai me rendre à l’entraînement avec des pieds de plomb. Mais pour l’heure, c’est loin d’être le cas. Le sélectionneur national (NDLR : l’ancien joueur lierrois Yves Serneels) m’a dit qu’il me voyait encore bien jouer trois saisons en attaque et deux autres en défense. Il a peut-être bien raison…»
Source : lavenir.net
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