Felice Mazzù espère que ses joueurs seront galvanisés par l’ambiance de Sclessin

Les Zèbres savent que l’ambiance risque d’être hostile dans le bassin liégeois. Le derby déchaîne généralement les passions et les débordements de la saison dernière n’ont sans doute pas servi à apaiser les esprits. Mais pas question de se laisser emporter dans le tourbillon d’un climat électrique.

« J’ai eu l’occasion d’affronter le Standard lorsque j’étais à Tubize et je sais ce qu’est l’ambiance de Sclessin, indique Felice Mazzù. J’imagine très bien que nous allons être sifflés. Mais j’espère que les joueurs sauront en tirer une dose d’énergie supplémentaire et de la motivation. Je leur glisserai un mot avant le match. Mais je pense qu’ils ont tous assez de maturité désormais, après dix journées, pour garder les pieds sur terre. »

Au pied du kop, Parfait Mandanda sera dans l’œil du cyclone. D’autant que les Rouches ne manqueront pas de le chambrer sur les douze buts encaissés la saison dernière.

« Il sera le plus exposé à la bronca… mais j’espère que ce ne sera pas lui qui sera le plus mis à l’épreuve dans le jeu. Et puis, je pense qu’il est parfaitement capable de passer au-dessus de ça… »

Après leur revers à Zulte Waregem, les hommes de Guy Luzon n’auront d’autre choix que de prendre le jeu à leur compte et mettre un maximum de pression sur le rectangle carolo.

« On sait que le Standard est d’une efficacité redoutable et s’appuie sur deux attaquants qui allient vitesse et profondeur. Mais Standard ou pas, on veut continuer à être à la hauteur et suivre notre ligne de conduite. »

Et si les Rouches accusaient simplement un léger coup de mou pour le moment : « Pas mal de personnes pensent que c’est le meilleur moment pour prendre cette équipe. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. Ce n’était pas facile de se déplacer au stade Arc-en-Ciel, dans la foulée de la Coupe d’Europe. Liège joue le titre et ce n’est à mon sens pas une catastrophe de perdre des plumes chez un concurrent direct. On ne va donc certainement pas verser dans l’euphorie. »

Adepte de la tournante, Guy Luzon en a souvent surpris plus d’un. Felice Mazzù reste sur ses gardes : « Je n’ai pas la prétention d’affirmer que le mentor israélien ne peut pas me surprendre. Mais quel que soit le match, il a toujours évolué dans le même système de jeu. Je sais donc à quoi m’attendre à ce niveau-là. Par contre, c’est autre chose au niveau des noms… »

Source : dhnet.be

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