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Le Standard n’a pas fait forte impression contre Bruges en Supercoupe de Belgique. Même s’il ne faut pas tout remettre en cause, l’équipe a montré qu’elle avait encore besoin de renforts.

Le Standard est-il prêt? Sur base de ce qu’il a montré à Bruges, la réponse est non. En supériorité numérique et avec une avance d’un but, les Rouches n’ont pas réussi à vraiment embêter un Club de Bruges souverain (2-1).

Après le coup de sifflet final, certains joueurs grinçaient des dents. « On a presque le même noyau que l’année passée, donc les problèmes d’avant ne vont pas partir comme ça. Il n’y a pas de miracle, les problèmes sont toujours là », regrettait Mathieu Dossevi après la partie.

Le Français met le doigt sur le mercato liégeois, étrangement calme malgré une dernière campagne catastrophique. « C’est chaud d’encaisser sur contre-attaque quand on est à onze contre dix », lâchait pour sa part Jean-François Gillet.

Manque de maturité
Yannick Ferrera parlait surtout de manque de maturité. On comprend dès lors que l’entraîneur liégeois aimerait que son noyau soit renforcé par des joueurs d’expérience. « Nous manquons de maturité que ce soit défensivement ou offensivement et, dans ces conditions, c’est impossible de créer plus », regrettait-il dans Sudpresse. « Quand on glisse sur cette pelouse de la première à la dernière minute ou qu’un joueur (ndlr: Edmilson, pour ne pas le citer) change de chaussures après cinq minutes, cela démontre beaucoup de choses. »

L’entraîneur des Rouches sait qu’il sera le premier à payer la facture si les choses se déroulent mal, même s’il se voulait rassurant. « La vraie compétition commence dimanche à Westerlo. Mais il faudra clairement montrer autre chose. » Le ton est déjà donné.

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