Inutilisé, ou presque, par le Standard cette saison, le jeune médian offensif à une nouvelle fois prouvé sur le sol africain qu’il mérite d’être considéré comme un joueur d’avenir. Les Liégeois ne devront pas l’ignorer trop longtemps.
Débarqué il y a bientôt un an du club ougandais des Vipers, Farouk Miya a convaincu le Standard de le conserver, après avoir été intégré en douceur dans l’équipe de Ferrera. Après avoir participé au dernier match de la phase classique, il a commencé trois matches de PO2 et avait marqué contre Mouscron.
Cette saison, il avait été titularisé lors de la défaite à Bruges en Supercoupe avant de monter au jeu lors du match à Zulte-Waregem, où Ferrera ne pouvait pas compter sur grand monde. Depuis, le nom de Miya a disparu de la circulation, jusqu’à ce que Jankovic ne le réintègre à ses sélections depuis le déplacement à Genk.
Mais pour le temps de jeu, le médian offensif de 19 ans devait attendre les matches de l’Ouganda. Les longs voyages ne lui auront pas servi pour prouver qu’il méritait bien sa chance en Pro League, mais il exprime bien son potentiel lors de ces rencontres internationales. C’est son but inscrit en septembre qui a permis à sa nation de se requalifier pour la CAN, 39 ans après.
Leader de son pays, Miya était bien entendu titulaire lors des trois matches de poule. Pas de chance pour lui, les favoris que sont l’Egypte et le Ghana l’ont emporté avant que le Rouche n’inscrive le seul but ougandais de la compétition face au Mali. Miya était d’ailleurs élu homme du match lors du partage 1-1.
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