Ezekiel: « Je n’ai pas peur d’aller à Sclessin »

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Imoh Ezekiel affirme qu’il voulait signer à Anderlecht « et essayer de gagner le titre ».

Depuis la fin de la saison avec le Standard, Imoh Ezekiel a vécu des mois difficiles. Durant huit semaines, de nombreuses questions se sont posées à propos de son avenir. « Je ne savais pas où j’allais aller mais je restais cool car je savais que j’allais vers un mieux. » Il est désormais soulagé: il est prêté à Anderlecht pour une saison.

Mais n’était-ce pas trop difficile de vivre cela ?

« Si, c’était vraiment compliqué. Je n’ai pas touché le moindre ballon. Je courrais seul ou parfois avec un coach (NdlR : il a passé plusieurs semaines du côté de Charleroi avant que le transfert ne soit finalisé) . Le football me manquait. C’est comme si on me sevrait d’une drogue. »

Vous n’êtes donc pas prêt à jouer dès dimanche ?

« J’aimerais mais le coach décidera (NdlR: cela dépendra également des documents d’affiliation) . Quoi qu’il en soit, je ferai au mieux. Je suis actuellement à 60 % de mes capacités mais ça reviendra vite. »

Pourquoi avoir choisi Anderlecht et non l’étranger ?

« Il y a eu des offres d’autres pays mais je ne suis pas mon propriétaire (sic) . On s’est assis autour de la table avec Al-Arabi et on a décidé de ce qui était le mieux pour nous. Anderlecht était la meilleure solution. »

Le Standard a-t-il tenté de vous garder ?

« Oui, le Standard a essayé. Nous lui avons renvoyé nos desiderata mais il ne pouvait pas se le permettre. »

On a dit que vous aviez choisi Anderlecht car le club vous avait promis le passeport belge…

« Je ne pense pas qu’Anderlecht soit l’endroit où on fournit les passeports. » (NdlR : nos sources confirment toutefois qu’il devrait l’obtenir)

Anderlecht est synonyme de lutte pour le titre !

« Si tu viens à Anderlecht, c’est aussi pour gagner le titre. J’ai signé pour aider l’équipe mais également pour m’améliorer en tant que footballeur. »

Vous sentiez que vous étiez une priorité ?

« Le club m’a montré qu’il me voulait vraiment. Je suis prêt à lui rendre service, à faire la différence. »

On vous compare à Cyriac Gohi Bi Zoro. Il est aussi venu du Standard et possède un profil similaire au vôtre…

« On joue un peu de la même façon tous les deux mais nous ne sommes pas les mêmes personnes. Puis, je prends ce transfert comme un nouveau challenge. Si tu refuses le challenge, c’est inutile de jouer. »

Cyriac n’avait pas été trop secoué par les supporters du Standard mais Steven Defour avait été pris à parti.

« J’ai vu ce qui s’est passé avec Steven même si je n’étais pas là. Mais je n’ai pas peur d’aller à Sclessin. C’est comme ça, c’est le football. Il faut faire son boulot. Steven ne m’a d’ailleurs pas encore parlé de tout cela. »

Vous y avez pensé en signant ?

« Oui car je sais qu’il est difficile pour un joueur de passer du Standard à Anderlecht. »

De là à directement dire qu’Anderlecht est le plus grand club de Belgique comme vous l’avez fait…

« Anderlecht est un club qui gagne énormément de trophées. »

Les fans mauves vous avaient jeté une bière au visage (voir photo). Comment espérez-vous qu’ils vous accueillent ?

« Une personne peut vous détester un jour et finir par vous apprécier. Cela fait partie du football. Je ne sais pas encore comment ils seront vis-à-vis de moi. J’espère que ça ira. Sinon, je ne pourrai faire qu’une chose : la différence sur le terrain. »

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