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Exclusif: Lucien D’Onofrio a été approché pour (ré) intégrer le club. Venanzi n’a pas les moyens de se payer le Standard.
Une nébuleuse affaire de dénonciation est actuellement à l’instruction au parquet de Liège et qui concerne le Standard, une équipe qui sportivement ne pète pas des flammes mais rencontre aussi des tracas financiers.
Le début de règne de Bruno Venanzi à la tête du Standard n’est pas rose.
Et plusieurs nuages pointent encore à l’horizon. Le dossier de la reprise à Roland Duchâtelet, l’officialisation sans cesse repoussée de l’intronisation de Daniel Van Buyten et le fantôme de… Lucien D’Onofrio qui (re) pointe le bout du nez. Cela bouge (en coulisses) à Sclessin.
Voici un décryptage du momentum dans lequel le club est plongé et qui risque de peser sur l’avenir à moyen terme.
1. Il faut payer une tranche de plusieurs millions avant la fin de l’année
Bruno Venanzi a-t-il (réellement) acheté le Standard ?
Ou pas… Selon nos sources bien introduites, celui pour qui il s’agissait d’un rêve d’enfant de diriger le club n’a pas (encore ?) sorti le moindre euro. Par contre, les échéances de paiement se rapprochent.
Tentons d’y voir clair.
Roland Duchâtelet a vendu ses parts du Standard à Bruno Venanzi en juin dernier.
Le montant de la transaction n’a jamais été officialisé.
On parle de 17 millions d’euros payables en tranches. Ajoutons-y une subtilité : les fameux 10 millions d’euros que Roland Duchâtelet aurait retirés du club avant son départ.
Si l’homme d’affaires a effectivement touché 10 millions d’euros, c’est à la demande de Bruno Venanzi.
Ce dernier a sorti les dix briques des avoirs du Standard en effectuant une diminution du capital social (habituellement, on procède plutôt à des augmentations…) du club en le faisant passer de 12 à 2 millions d’euros. Autrement dit, faire endosser a posteriori le rôle d’Oncle Picsou à Duchâtelet est plutôt injuste.
Jusqu’à présent, Venanzi n’a donc pas encore sorti le moindre centime de sa poche. Par contre, d’ici la fin de l’année (on parle de la mi-décembre), il va devoir régler une tranche de plusieurs millions d’euros.
C’est là qu’est l’os. Il ne les possède pas. Il pensait vendre cher et vilain les Mujangi Bia et même Trebel mais ces ventes n’ont pas eu lieu. Aujourd’hui, il cherche donc des investisseurs, des personnalités prêtes à s’engager pour sauver le navire Standard. S’il ne règle pas cette tranche, une clause (extrême, on vous l’accorde) existe dans le contrat de (re) vente qui stipule que… Duchâtelet redeviendrait séance tenante le propriétaire du Standard.
Sans oublier la commission des licences de la Pro League qui va rapidement demander des comptes et exiger ce qui s’appelle la garantie de continuité de l’actionnaire principal. D’où le besoin de Bruno Venanzi de dénicher, avant la fin de l’année, des renforts financiers.
2. Pourquoi la venue de Van Buyten n’est toujours pas officialisée
Viendra, viendra pas ? Sans doute viendra mais il est quand même curieux que l’officialisation de la venue de Daniel Van Buyten au sein du conseil d’administration et dans une fonction dont nous attendons les contours, traînent. En effet, au soir de l’élimination de l’Europa League par Molde, Bruno Venanzi était venu l’annoncer fièrement aux micros de Club RTL : « Van Buyten va intégrer le club pour le professionnaliser. »
Nous étions le 27 août. Nous sommes le 3 octobre et rien n’a été acté alors que Daniel œuvre en coulisses. Il se murmure que Bruno Venanzi, bloqué par ses tracas financiers, freine.
Parce qu’il ne peut pas prendre une décision aussi importante sans les éventuels nouveaux investisseurs.
Parce qu’il doit trancher clairement les postes et les prérogatives d’Axel Lawarée, actuellement directeur sportif du Standard, et/ou de Christophe Dessy, patron de l’Académie Robert-Louis Dreyfus.
Parce qu’il faut également définir le salaire de Big Dan ce qui n’a, selon nos informations, pas encore été fait.
3. Lucien Donofrio appelé à la rescousse
De très bonnes sources, nous sommes en mesure de vous dire que plusieurs rendez-vous ont eu lieu dans la Cité Ardente avec celui qui a ramené le titre au Standard, qui l’a fait briller sur la scène européenne et qui l’a clairement réintégré dans les instances de gouvernance du foot belge.
Dans un premier temps, c’est Daniel Van Buyten qui a partagé un couscous dans un restaurant connu de Liège avec l’ex-boss du Standard. Visiblement, l’entrevue a été fructueuse puisque, dans la foulée, il a enterré la hache de guerre avec Christophe Henrotay, ancien agent de Big Dan et ami proche de Bruno Venanzi. Ce dernier aurait également rencontré D’Ono. L’objectif est clair et limpide : le faire revenir au Standard. Pour gérer le sportif évidemment, pour sans doute s’y investir financièrement (c’est nécessaire tant la marge de manœuvre est rikiki) et pour redonner au club les lettres de noblesse qu’il a trop rapidement perdues.
Lucien D’Onofrio, qui est toujours proche de Roger Vanden Stock, apprécie cette danse du ventre. Est-il prêt à replonger ? Selon nos sources, ce n’est pas (ou plus) si impossible que cela tant son Standard lui fait pitié, que ses obligations personnelles l’amènent à séjourner plus régulièrement à Liège et que les milieux de la Cité Ardente verraient d’un très bon œil, ce come-back. Qui serait, avouons-le, un gage de réussite et d’ambitions sportives.
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