Un accord a été trouvé avec l’ancien international français, pressenti pour devenir l’entraîneur des Rouches. La direction liégeoise attend sa réponse dans les 48 heures.
Pas plus que Franck Passi et Gabriel Heinze, Rémi Garde n’a jamais constitué une piste prioritaire pour le poste d’entraîneur du Standard. À l’inverse de Sabri Lamouchi, avec qui la direction liégeoise a trouvé un accord et dont la décision définitive est attendue dans les quarante-huit heures.
À onze jours de la rentrée des classes, programmée sur les hauteurs du Sart-Tilman le 19 juin, le Standard n’a pas encore bouclé le dossier relatif au choix de celui qui sera appelé à endosser, la saison prochaine, les fonctions d’entraîneur principal. Mercredi, c’est le nom de Rémi Garde, l’ancien coach de Lyon, qui a alimenté toutes les conversations, sous prétexte que l’intéressé avait visité, la veille, l’Académie Robert Louis- Dreyfus qu’on lui avait vantée, dans la foulée d’un long entretien organisé à Bruxelles en compagnie du président Bruno Venanzi mais aussi d’Olivier Renard, le directeur sportif des Rouches.
Lamouchi n’a entraîné qu’en Côte d’Ivoire et au Qatar
Ce qui était trop court pour en déduire, comme certains l’ont fait un peu vite, que le technicien français était sur le point de signer en bord de Meuse, sans se souvenir qu’au cours des dernières années, de nombreux entraîneurs ont été invités à découvrir le complexe d’entraînement du club liégeois sans jamais, à l’arrivée, parapher le moindre document. Ce ne devrait pas être davantage le cas de Rémi Garde, qui présentait pourtant le double avantage d’être libre et donc gratuit depuis son passage raté à Aston Villa et son licenciement survenu en mars 2016, mais aussi de ne pas avoir d’agent, traitant tout lui-même en direct sans qu’un club intéressé ne doive dès lors verser de commission.
C’est en début de cette semaine que le Standard avait activé la piste menant à Rémi Garde, qui avait été contacté quelques jours plus tôt par le FC Bruges, en quête d’un successeur à Michel Preud’homme, mais le dossier avait été rapidement refermé dès lors que l’ancien joueur d’Arsenal souhaitait débarquer en Venise du Nord avec son staff, dont le préparateur physique Robert Duvergne, avec qui il avait travaillé tant à Lyon qu’à Aston Villa. Les choses ne devraient pas aller plus loin non plus avec le club liégeois (avec qui le Français avait été en contact à l’époque de Roland Duchâtelet), qui a certes écouté le coach français (ça ne coûte rien…) sans nourrir beaucoup d’intérêt et donc sans lui formuler la moindre proposition de contrat.
C’est que le temps passant, la direction du Standard a décidé de travailler sur plusieurs pistes en parallèle, histoire de ne pas mettre toutes ses billes dans le même sachet et de se retrouver Gros-Jean comme devant, sans que celle menant à Rémi Garde n’ait jamais été considérée à ses yeux comme prioritaire, pas plus du reste que celles relatives à Franck Passi et Gabriel Heinze, dont les noms avaient été jetés en pâture. C’est que depuis une dizaine de jours, Bruno Venanzi et Olivier Renard semblent avoir jeté leur dévolu sur Sabri Lamouchi, qu’ils ont rencontré personnellement avant de trouver, nous dit-on dans les coulisses de Sclessin, un accord tant sur la durée du contrat (2 saisons) que sur les conditions salariales.
Le Standard n’a jamais vraiment nourri d’intérêt pour Rémi Garde
Après une carrière de joueur qui l’a notamment mené à Auxerre, Monaco, Parme, l’Inter Milan, Genoa et Marseille, le Franco-Tunisien avait débuté son parcours d’entraîneur à la tête de la Côte d’Ivoire, en 2012, qualifiant les Éléphants pour la Coupe du monde 2014, avec une élimination au premier tour de l’épreuve et une démission. Lamouchi avait ensuite atterri au début de l’année 2015 au Qatar, au club d’El Jaish SC, avec qui il est encore sous contrat pour douze mois. À la nuance près, et elle est essentielle, qu’El Jaish s’apprête à fusionner avec Lekhwiya, le club champion du Qatar, avec l’objectif avoué de faire de la nouvelle entité une grande puissance, financière et sportive, du Golfe et de mettre sur pied un club capable de remporter la Coupe d’Asie des clubs champions. Sous l’égide de Djamel Belmadi, le coach algérien champion avec Lekhwiya. Du coup, Sabri Lamouchi, qui a été proposé à Saint- Etienne et à Nantes mais ne souhaite pas revenir en France, se retrouve aujourd’hui sur la touche, à un an de l’expiration de son contrat. C’est la raison pour laquelle l’ancien international français (12 sélections) aujourd’hui âgé de 45 ans était ce week-end à Doha, afin de négocier un dédit conséquent. Et c’est pour lui laisser le temps de régler ce litige que le Standard avait mis son dossier en stand-by.
En attendant, une issue est en vue : Lamouchi devrait rendre sa décision à la direction du club principautaire dans les quarantehuit heures. Issue que celle-ci espère positive, même si chat échaudé craint l’eau froide : Bruno Venanzi avait trouvé un accord complet avec Pascal Dupraz, le truculent coach de Toulouse, qui avait été jusqu’à renvoyer son contrat dûment signé à Sclessin avant que son président, Olivier Sadran, ne s’oppose fermement à son départ.
Commentaires
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TOUT CA POUR CA !!!!!
Effectivement, à chaque fois qu’une piste se dégonfle, on dit que ce n’etait pas le premier choix. Pourtant Dupraz avait signé mais Toulouse n’a pas accepté de le lâcher de bonne source.
Faut pas prendre pour argent comptant tout ce que la presse raconte…..
Dupraz c’est de bonne source hors presse et ca m’énerve justement que chaque article dise la même chose quand un contact n’aboutit pas, c’est que tous les précédents n’étaient pas une vraie piste.
Oui pour Dupraz OK, c’était le choix N°1 et c’est dommage que ça n’a pas abouti car je pense que c’était un TRES bon choix !!
En effet, je pense que Dupraz était une belle solution. Il aurait plu aux supporters. J’ai vu une ITW de lui sur TMC. Il y a du Goethals dans ce gars là.
Oui et c’est le seul qui ait accepté