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Roland Duchâtelet s’est entretenu, ce jeudi sur le temps de midi, avec les patrons de Value8, très intéressés, pour n pas dire plus, par le rachat du Standard. Cette société néerlandaise n’est pas une inconnue à Liège : c’est déjà elle qui, en juin 2011, avait tenté de mettre le grappin sur le club principautaire, avant que… Roland Duchâtelet ne sorte du bois.
Le Standard est à vendre. Ce n’est pas nouveau. Lassé d’être la cible permanente de la frange la plus dure des supporters du Standard, Roland Duchâtelet n’a jamais écarté l’idée, même si certains en ont douté, de céder le club qu’il avait acheté le 23 juin 2011, pour la somme de 34 millions d’euros. À l’époque, Value8, un fonds d’investissement néerlandais basé à Bussum, à l’est d’Amsterdam, avait clairement manifesté son intérêt, sans parvenir à décrocher la timbale, pour ne pas avoir su répondre aux exigences financières de Margarita Louis-Dreyfus, désireuse de revendre au plus vite les actions détenues à Sclessin par feu son mari.
En juillet 2013, dans la foulée de la manifestation des supporters organisée dans le cadre du Business Meeting, et de la volonté affichée par Roland Duchâtelet de revendre le club liégeois, sans s’imposer de calendrier précis, Peter Paul de Vries, le CEO de Value8, était sorti du bois pour signaler qu’il n’était plus intéressé par le rachat du Standard.
« L’acquisition du Standard n’est pas à l’ordre du jour », disait-il alors. « Mais si nous pouvons aider, nous le ferons avec plaisir. Comment ? En trouvant des investisseurs ou en formant un consortium d’investisseurs susceptibles de racheter le club… »
Pierre François et Roland Duchâtelet avec des représentants de Value8
Moins de deux ans plus tard, le discours a-t-il changé ? Si on pose la question aussi ouvertement, c’est parce que Value8 était ce jeudi, sur l’heure de midi, à… l’Académie Robert Louis-Dreyfus. Ou plus précisément ses deux patrons, Paul de Vries et Gerben Hettinga, qui se sont longuement entretenus avec Roland Duchâtelet, dans le bureau que celui-ci occupait jadis en face de la salle de musculation.
La quatrième personne présente ? Pierre François, l’ancien directeur général du Standard, devenu depuis peu administrateur délégué de la Pro League après avoir exercé les fonctions de directeur général à Mons. De quoi, concrètement, a-t-il été question ?
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