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Paul-José Mpoku s’est livré à Sport/Foot Mag, dans son nouveau » chez lui « , peu après sa signature à Cagliari. Extrait.
Quel est ton regard sur tes derniers mois en « rouche » ?
Il faut savoir que depuis 4-5 mois, je joue avec un début de pubalgie. Le docteur me disait que je pouvais jouer tant que la douleur n’était pas trop forte. Mais après le match face à Bruges, j’ai pété un câble, je me donnais à fond alors que certains ne couraient même pas. J’ai alors décidé de ne plus jouer les deux derniers matches avant la trêve, et de me soigner enfin.
T’avais le sentiment que le club filait du mauvais coton ces derniers mois ?
Le Standard a tout pour avoir un grand club: les infrastructures, les supporters, l’histoire, un président qui a de l’argent mais ce sont certaines personnes au sein du club qui ne sont pas compétentes. Je ne veux pas faire le malin mais si demain on me demande quel joueur peut réussir au Standard, je serai en mesure de le dire. Et aussi quel type de coach peut réussir au Standard. En fait, il faut un Rednic ou un Luzon à ses débuts.
Des personnes de caractère ?
Oui, des coaches qui n’ont pas peur de leurs joueurs, qui n’ont pas peur de retirer un Van Damme, un De Camargo ou un Mpoku quand c’est nécessaire. Des mecs qui vont te dire : Ici, c’est moi le boss. Malheureusement , il y a certaines personnes, et je ne parle pas du président, qui veulent diriger le club comme une société alors que ça ne marche pas comme ça. Dans un club de foot, le staff médical doit s’occuper du médical, le joueur du terrain, le coach du coaching. Sauf qu’au Standard, ils sont trop nombreux à vouloir toucher à tout et ça devient un foutoir. C’est bizarre. Mais je vais te dire un truc: moi, j’aime trop ce club. C’est pour ça que ce que je viens de dire m’énerve. Ce club doit être respecté partout en Belgique, notamment pour ses supporters.
Tu es fier d’avoir percé au Standard ?
Bien sûr que je suis fier de dire que je viens du Standard. Et ce sentiment restera en moi, ça m’accompagnera partout. A un moment, on m’a poussé à aller à Bruges. Mais pourquoi j’aurais quitté le Standard pour un autre club belge ? Et même si Bruges montrait de l’intérêt depuis longtemps.
Tu es triste de ton départ ?
Je suis triste de la manière dont ça s’est fait. Certaines personnes ont essayé de me garder alors qu’on s’était mis d’accord. Mais ils ne voulaient pas me le dire en face.
Qu’est-ce que tu réponds à ceux qui disent que tu as choisi l’argent et rien d’autre ?
Si j’avais choisi l’argent, j’aurais été au Qatar. Là-bas, tu touches beaucoup plus, c’est incomparable. Ce que je touchais au Standard, c’était déjà très bien. Al-Arabi a été le premier club à venir avec une offre concrète.
Tu comprends le licenciement de Vukomanovic ?
Bien sûr que non. Pour moi, Vukomanovic, c’est un bonhomme ! Il a fait ce que son coeur lui disait de faire et pas ce qu’on lui imposait de faire. Notamment par rapport à Geoffrey (Mujangi Bia) dont le club voulait se débarrasser mais pas le coach. On prend souvent les Africains ou ceux d’origine africaine pour des gens attirés uniquement par l’argent. Mais ça marche pas comme ça. Surtout que Geoffrey est très intelligent et il sait parfaitement ce qui se passe.
Tu penses un jour revenir au Standard ?
Sûrement, c’est la maison. Mais bon, j’ai pas envie de faire le Defour et puis signer à Anderlecht. Le Standard, c’est mon club de coeur. Et je continuerai à aller les voir quand je peux. Mon père, lui, est et restera abonné à Sclessin.
Propos recueillis par Thomas Bricmont, en Sardaigne.
Retrouvez l’interview exclusive de Paul-José Mpoku dans votre Sport/Foot Magazine.
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