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Jonathan Legear s’est livré à Sport/Foot Magazine peu avant sa signature au Standard. Extrait.
Jonathan Legear regarde une dernière fois dans le rétro. Pour faire un premier bilan mais avec la volonté, surtout, d’attaquer le second chapitre avec optimisme et détermination.
Les moqueries
Comment vis-tu les moqueries concernant ton « cheveu sur la langue »? Est-ce que tu en souffres?
Moi pas, depuis le temps je suis rodé à ces moqueries. Mais beaucoup de jeunes sont victimes de ce handicap et doivent souffrir de ces remarques. Dans mon cas, j’ai connu tellement de choses dans ma vie qu’on ne va pas m’atteindre là-dessus. Pour mes proches, mes parents, ma femme, c’est moins drôle. Quand j’avais 6 ans, 7 ans et qu’on se moquait de moi, j’étais sensible, là ça fait mal. Mais comme j’avais un gros caractère et que je mettais quelques tartes, ça s’arrangeait.
Grozny
Pourquoi signes-tu pour Grozny?
Parce que mon entourage de l’époque me dit que Grozny est intéressé. Je dois alors me dépêcher de signer. La transaction se fait de manière subtile, on fait en sorte que tu n’aies pas trop le choix puisque tout se réalise dans les derniers jours du mercato et tu dois donc te décider dans la précipitation afin d’avoir le visa. On t’avance aussi des chiffres faramineux. (…)
Il y avait un décalage entre le contrat que le club me proposait et les installations. Mais c’est surtout le fait d’être loin de ma famille qui posait problème.
(…)
Dès que je suis arrivé là-bas, dès le premier jour, j’appelais toutes les semaines pour que l’on m’aide à être libéré de ce contrat. La première fois que j’ai atterri sur le sol russe, je voulais déjà rentrer…
Le Standard
Chez les jeunes, tu quittes le Standard pour Anderlecht. Pourtant, tu y étais attaché.
Oui, c’était le club de mon coeur. Mais je n’avais aucune perspective, je continuais à m’entraîner avec ma catégorie, je me retrouvais parfois en réserve, alors qu’Anderlecht me proposait un contrat de quatre ans avec la garantie d’intégrer le noyau A un an après mon arrivée.
Revenir au Standard est finalement naturel pour toi. Même quand tu évoluais à Anderlecht, on pouvait te croiser dans les loges du Standard.
J’allais dans la loge de Mario Franchi (ex-président de Seraing) qui est un ami. J’ai toujours aimé me rendre à Sclessin, je n’avais jamais aucun problème, je faisais même plein de photos. Je n’ai toujours dit que du positif sur ce club. Toute ma famille est ici, c’était le meilleur endroit pour me relancer.
Par Thomas Bricmont
Retrouvez l’intégralité de l’interview exclusive de Jonathan Legear dans votre Sport/Foot Magazine
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