La bande à Michel Preud’homme n’a pu enflammer son public comme face à l’Ajax quatre jours plus tôt. Face à des Brugeois qui se sont contentés du point du partage, les Liégeois n’ont jamais trouvé la faille ou le bon geste pour inquiéter Nardi.
Avec cinq changements dans son onze de base, le Standard voyait le Cercle débuter la rencontre avec l’envie de presser haut et de mettre de l’impact physique dans l’entrejeu. Sans Carcela et Marin, le manque de folie dans le jeu liégeois se faisait rapidement ressentir, seul Djenepo se montrait réellement menaçant.
Le jeune malien était peut-être un peu trop seul, le gardien du Cercle Nardi n’avait aucun tir cadrer à se mettre sous la dent. Ochoa n’avait pas beaucoup plus de boulot, seul un envoi de Mercier hors-cadre faisait tressaillir le public liégeois. C’est une tête de Pocognoli qui était la plus dangereuse dans l’autre rectangle.
Monté pour toute la seconde période à la place d’Agbo, qui avait été averti, Razvan Marin apportait directement de bons ballons. Le coach du Cercle cherchait lui à tenir le zéro en sortant son médian offensif Mercier pour le défenseur Delacourt. Preud’homme réagissait dans la foulée avec la montée de Carcela pour Bastien.
Mais les minutes passaient sans que le Cercle ne soit mis sous pression. Le public s’impatientait, poussait, mais les déchets techniques continuaient à se multiplier. Orlando Sa accompagnait Emond devant pour le dernier quart d’heure, mais seul un tir de Marin se rapprochait du cadre de Nardi. Le Cercle, via l’ex-Rouche Bongiovanni et Lusamba, alertaient quelques fois les Liégeois. La solution ne tombera jamais, le Standard enchaîne un second nul blanc en championnat et pourrait voir ses concurrents filer.
0 vs 0 
Cercle Brugge KSV
