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Déroute, déconvenue, débandade, rameling, correction, déculottée, déconfiture, naufrage, faillite, débâcle, dans ces cas-là, le dictionnaire des synonymes est de sortie.
Oui, le Standard a véritablement touché le fond des canaux en Venise du Nord. En quelque sorte, le point d’orgue d’un début de saison raté. Le coach Slavo Muslin avait été remercié trois jours plus tôt mais le mal était donc bien plus profond. Il se situe au niveau d’un groupe qui manque tout à la fois d’envie, de caractère et sans doute aussi de talent.
A peine installée, la nouvelle direction est déjà aux abois. Daniel Van Buyten, figure emblématique du club et ami du nouveau président Bruno Venanzi, a été appelé à la rescousse comme conseiller sportif. Hier, il a assisté, impuissant et déconfit, à cette véritable journée portes ouvertes, organisée une semaine plus tôt que prévu puisque le « Fan Day » aura lieu le week-end prochain à Sclessin.
Bref, une véritable punition qui rappelait aux supporters des « Rouches » des souvenirs douloureux, des gifles européennes historiques nommés Arsenal ou Bilbao des adversaires contre lesquels les Liégeois avaient également encaissé 7 buts.
Maintenant que va-t-il se passer ? Les dirigeants du matricule 16 sont engagés dans une véritable course contre la montre. Le « mercato » se termine dans quelques heures et après les renforts (Emond est arrivé), le mentor. Il faudra trouver en peu de temps le coach capable de remettre de l’ordre dans le vestiaire et de rassurer les partisans des « rouge et blanc ».
Sergio Conceiçao possède sans doute le profil idéal. Et le bouillant Portugais pourrait être LA solution pour les mois à venir. On le sait, l’intérim d’Eric Deflandre ne durera pas. Hier, il a vécu l’après-midi la plus cauchemardesque de son existence, lui qui connut quatre belles saisons comme joueur dans ce même Jan Breydel Stadion. Et, comble de l’ironie, sur le banc d’à côté, Michel Preud’homme était presque gêné de la facilité avec laquelle son équipe brugeoise avait battu ses anciennes couleurs. Mais dans le foot moderne, la raison l’emporte souvent sur l’émotion.
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