Éric Deflandre a longtemps joué pour le Standard, mais les duels contre Charleroi n’avaient rien de spécial pour lui

Éric Deflandre est clair et net : le fameux derby wallon dont tout le sud du pays parle n’a rien de spécial pour les joueurs. « Ce soi-disant fameux duel Standard-Charleroi, sur le terrain tu n’en as cure, explique Deflandre. Combien de kilomètres séparent Charleroi et Liège ? Presque 100 kilomètres ! Dans ma tête, jamais cela n’a été un derby, un match crucial. »

Et qu’en est-il des joueurs étrangers ? « Ils s’en foutent et c’est normal. Lorsque j’évoluais à Lyon, je me foutais complètement du match face à Saint-Étienne alors que tout le monde autour de moi ne parlait que de ça. Par contre, pour des gars comme Ciman, Bia ou Renard, qui ont des attaches dans les deux équipes, ce match a un goût spécial. »

Sa rencontre sous haute tension, Deflandre la vivait lors des Standard-FC Liège. « Ces matches-là possèdent un réel intérêt. Il faut une base locale pour faire vivre cette passion. Malheureusement dans le championnat actuel, seuls les Brugeois en ont encore un…. »

Il se souvient toutefois d’un Charleroi-Standard plutôt chaud. Heureusement pour lui, il n’était pas sur le terrain mais dans la cabine de commentateur. « Les Rouches l’avaient emporté 2-5. Les fans des Zèbres ont commencé par balancer des balles de tennis avant de démolir les grillages entourant la pelouse. »

C’est donc dans les tribunes plus que sur le terrain que la tension monte lors de ces affrontements. « Les supporters prennent cela à cœur et en remettent une couche. Cela maintient un peu le derby en vie. »

Source : dhnet.be

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