Enoh: « Je peux être plus fort que l’an dernier »

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Eyong Enoh n’a eu besoin que de deux petits matches pour redevenir indispensable.

Eyong Enoh n’aura eu besoin que de deux petits matches pour démontrer qu’il était bien l’un des éléments indispensables dans le onze de base liégeois. Tant face à Charleroi qu’à Anderlecht, il a régné en maître dans la ligne médiane. « Il nous apporte de l’équilibre, récupère beaucoup de ballons, bouche les trous lorsque nous sommes en phase offensive et nous a permis de nous stabiliser », dit Yannick Ferrera.

Barré, dans un premier temps, par Sambou Yatabaré, il a ensuite été dépassé par Giannis Maniatis. Mais son profil semble nettement mieux convenir au dispositif liégeois que celui de l’ancien international grec, condamné à prendre son mal en patience sur le banc. « Eyong était suspendu face à Saint-Trond. À Westerlo, nous allions avoir davantage la possession du ballon et je pensais que les qualités de Giannis allaient plus nous aider », poursuit son entraîneur.

À vingt-neuf ans, le Camerounais a toujours gardé son calme malgré une situation sportive peu évidente. « Je n’ai jamais douté : c’est le football, tout simplement. Tout le monde veut jouer. Je sortais d’une blessure et l’équipe commençait à tourner, il était donc logique que je ne sois pas relancé immédiatement », assure-t-il. « Je suis en train de retrouver le niveau qui était le mien lors des derniers playoffs, et je peux encore être meilleur qu’à ce moment; j’en suis convaincu. Mais je ne suis pas obnubilé par la saison dernière. Personnellement, je veux juste donner le maximum pour aider l’équipe. Cela suffit à mon bonheur

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