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Pour la première fois depuis 2008, les Liégeois sont sortis en seizièmes de finale, par Geel (D1 amateurs). Le club principautaire retombe déjà sur terre.
Avec trois rencontres toutes compétitions confondues sans le moindre revers, le Standard commençait à respirer et à reprendre son calme. En se présentant en Campine mercredi soir, la sérénité et la confiance retrouvées devaient mener le tenant du titre en huitièmes de finale. Mais au terme des nonante minutes, la désillusion est cuisante. L’échec est total et humiliant. Les anciens ont dû vider tous leurs tiroirs aux souvenirs pour trouver trace d’une élimination subie des oeuvres d’une équipe évoluant en D3. Sans doute jusqu’à la saison 1975-1976 quand Rotselaar s’était déplacé à Sclessin pour s’en aller, au terme d’un 32e de finale, avec la qualification en poche.
Ce genre de désillusion, les fans étaient peu nombreux à penser la revivre en croyant qu’elle était loin l’époque où Laszlo Bölöni, à la tête du Standard, « boycottait » la Coupe de Belgique. La dernière élimination du club principautaire dès les seizièmes de finale remontait en effet à 2008, à Courtrai, aux tirs au but sous la direction du coach transylvanien. Depuis, si Guy Luzon boudait lui plutôt les terrains de jeu continentaux, les entraîneurs successifs du club avaient pris au sérieux la deuxième épreuve nationale au point de l’emporter en 2011 (Dominique D’Onofrio) et 2016 (Yannick Ferrera). Néanmoins, dire qu’Aleksandar Jankovic a pris cette compétition par-dessus la jambe est sans doute exagéré même s’il avait affirmé ne pas trop modifier son équipe pour prendre au sérieux cette modeste formation de D1 amateurs. « Je suis à la fois déçu et en colère », pestait le coach serbe. « Mais ce n’est pas le plus important. Quand on perd contre une D3, on ne peut pas avoir d’excuses ou d’explications. J’avais déjà retiré des enseignements des matches précédents mais nous n’avions pas payé cash nos fautes. Pour pouvoir rester dans le groupe, il faut beaucoup donner. La mentalité n’a pas été à la même hauteur que lors de nos trois matches précédents. Nous avons manqué de fluidité, de vitesse, de détermination et d’une bonne circulation de balle. Et l’excuse de la fatigue n’a pas de lieu d’être. »
ÉLIMINÉ PAR UN… LIÉGEOIS
Comment le Standard en est-il arrivé à une telle débâcle ? Par la faute de nombreux essais comme celui de deux médians défensifs ? Peut-être… « Il ne faut pas s’attendre à beaucoup de changements », avait affirmé Jankovic à la veille du déplacement du Standard à Geel. À l’évidence, il ne faut pas nécessairement prendre pour argent comptant ses affirmations. Mercredi, il a modifié la moitié de son équipe par rapport au succès à Lokeren. Ainsi, Scholz et Enoh ont retrouvé leur statut de titulaires alors que Goreux, Fiore, Badibanga et Orlando Sa ont, eux, reçu l’occasion de faire leurs preuves. De là à le convaincre, c’est une autre paire de manches. Notamment défensivement quand on se fait avoir à deux reprises par l’ex- Sprimontois Lucas Damblon (19 ans).
En moins de dix minutes, il a passé en revue la défense liégeoise à deux reprises : la première sur un corner et la deuxième en profondeur. Avec, à l’assist, le même serveur : Simen Demulder.
En seconde période, malgré une timide réaction et une réduction du score par Raman, puis un passage à trois attaquants, ce Standard cette fois sans envie a jeté l’éponge face à l’équivalent d’une D3. La rouste est historique…
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