Les joueurs liégeois étaientunanimes après la rencontre : ils ne méritaient pas de s’incliner. Même s’il a laissé entrevoir certaines belles choses, le Standard est reparti bredouille de son déplacement à la Ghelamco Arena.
Ce constat est d’autant plus regrettable qu’il avait montré, face à Waasland-Beveren, qu’il peut se montrer efficace. «C’est en effet dommage qu’on n’ait pas su garder en réserve l’un ou l’autre but pour ce soir », philosophait Alexander Scholz. «Pourtant, je pense qu’on méritait, nous aussi, d’inscrire ce petit but qui aurait fait la différence. Tactiquement, c’était un match costaud, peut-être pas spécialement agréable à suivre pour le spectateur neutre mais très intense pour les joueurs. » Sur le but gantois, c’est suite à une succession de petites erreurs que Coulibaly a fait la différence grâce à son 4e but en championnat de la saison, le 9e toutes compétitions confondues.
Sur ce coup de coin venu de la gauche, Soares fut légèrement poussé par Coulibaly mais il glissa également. Tentant de réparer le coup, Belfodil apparut trop court, comme Gillet sur sa ligne. «À mes yeux, seule l’efficacité a fait défaut », constatait amèrement Elderson. «On a posé pas mal de problèmes à Gand une fois qu’on a intégré le nouveau système. Personnellement, je suis moins bridé offensivement, j’ai davantage de liberté d’action, ce qui n’est pas pour me déplaire. Mais cela exige aussi beaucoup de discipline et de réalisme. Les occasions, on les a eues, on ne les a juste pas concrétisées comme cela arrive parfois, malheureusement. En face, qu’est-ce qu’ils ont eu comme occasions à part celle du but ?
Pas grandchose. » À ses côtés, Eyong Enoh embrayait : «Nous sommes tous frustrés et déçus à la fois. Même si on doit retenir le positif, cette défaite est difficile à avaler. Nous avons fourni beaucoup d’efforts pour priver les Gantois de bons ballons, nous nous sommes créé pas mal d’occasions mais, à l’arrivée, nous ne sommes pas récompensés. On doit juste continuer de la sorte, ce weekend à Ostende. »
RAMAN EN PLEURS
Acclamé à sa montée au jeu, à une petite vingtaine de minutes du terme, Benito Raman ne disait pas autre chose, lui qui effectua ses interviews d’après match (uniquement) à la télé en pleurs. «Nous aurions mérité autre chose que cette défaite », expliquait l’ex Gantois. «Il faut féliciter mes anciens équipiers, qui ont fait preuve de davantage de réalisme même si ce n’est guère évident. Si je pleure ici, c’est d’émotion. J’ai enfin eu l’occasion de faire des adieux corrects à ce public gantois, qui m’a encore soutenu ce soir. Cela m’a fait chaud au coeur. »
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