Le président du Standard a acquis 100% des parts de Charlton, hier. La vente du club liégeois, elle, ne fait pas de vagues.

Roland Duchâtelet s’est offert un beau cadeau pour débuter l’année: le club de Charlton (D2 anglaise) a officialisé hier après-midi sa reprise, à 100% des parts, par le président du Standard. Selon les sources anglaises, le montant de son investissement est estimé entre 17 et 24 millions€. Ce rachat intervient une quinzaine de jours après la reprise, à hauteur de 95% des parts, de Carl Zeiss Jena (D4 allemande).

Roland Duchâtelet semble déterminé à étendre ses envies footballistiques européennes, puisque le club anglais devient le 5e cercle qui tombe dans son giron, directement ou indirectement: le Standard, Carl Zeiss Jena et Charlton lui appartiennent tandis qu’Ujpest (D1 hongroise) est géré par son fils Rodrick et St-Trond, en partie, par sa compagne.

Que cache cette soudaine prise d’intérêts? À l’exception du Standard, aucun club n’est une réelle tête d’affiche dans son pays. Roland Duchâtelet mise-t-il sur d’autres clubs avant de vendre le Standard, en fin de saison, comme il l’a annoncé? Ou sera-t-il tenté de garder le club liégeois, actuellement en tête du championnat et qui a une vraie chance de jouer le titre, pour mieux laisser le temps à ses «clubs satellites» de progresser?

Sa volonté, répétée, de conserver le noyau actuel après le mercato hivernal peut laisser l’impression que le président a des projets au-delà de cette saison, et son message auprès des représentants des supporters, au lendemain du match nul contre Anderlecht (1-1), est d’ailleurs bien passé à cet égard. Quelle sera la situation, d’ailleurs, si le Standard finit champion? Les inconnues sont plus nombreuses que les certitudes, dans un dossier de vente qui fait peu de bruit jusqu’à présent. Jusqu’à quand?

Source : lavenir.net