Duchâtelet: « Je ne dis que la vérité »

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Roland Duchâtelet a également donné sa version des faits qui colle à celle de Lawarée.

Alors que le Standard retrouve des couleurs sur le plan sportif avec les excellents résultats obtenus par Ivan Vukomanovic, il est plus question du nom de son futur successeur à la tête de l’équipe.

Ainsi, depuis mercredi, le Standard et son président Roland Duchâtelet sont au centre d’une polémique autour du débauchage de Felice Mazzù de Charleroi.

Alors que les versions divergent et que le clan carolo accablait le président du matricule 16, ce dernier a tenu à réagir, jeudi soir, afin de mettre les choses au point.

« Alors que nous nous étions séparés de Guy Luzon, j’ai reçu des dizaines de mails et de SMS concernant d’éventuelles candidatures d’entraîneurs. Parmi celles-ci j’ai retrouvé une concernant Felice Mazzù. »

Le président du Standard s’est alors mis en relation avec Charleroi afin de prendre connaissance de la situation de son coach. « J’ai contacté Mehdi Bayat afin de savoir si Felice Mazzù pouvait quitter le club. Il m’a dit tomber des nues concernant cette candidature envoyée via un agent. Il m’a demandé de qui elle provenait et a demandé, en live, à Felice Mazzù si c’était crédible ce à quoi le coach a répondu négativement. »

À ce moment-là, Roland Duchâtelet comprend que Charleroi n’est pas disposé à laisser filer son entraîneur en cours de route. « Pour moi, les choses étaient claires et l’affaire était close. »

Par la suite, l’homme fort de Sclessin a de nouveau été sollicité par l’agent de Felice Mazzù, Axel Lawarée, et ce, à la demande du T1 . « J’ai en effet été contacté par Monsieur Lawarée que je connais bien. Il m’a rapporté l’intérêt de Felice Mazzù. Une rencontre a eu lieu lors de laquelle nous avons discuté et notamment du volet financier. »

C’est alors que l’entraîneur de Charleroi a fait machine arrière.

« Alors qu’il voulait que cette rencontre reste secrète, il semblerait qu’il soit retourné à Charleroi avec le contenu de notre discussion. Il faudrait dès lors demander à l’entraîneur de Charleroi pourquoi il a agi de la sorte. »

Ainsi, Roland Duchâtelet répond aux propos de Mehdi Bayat le qualifiant de malhonnête. « C’est bien tout le contraire. Je ne fais que dire la vérité. Il serait plus judicieux de demander à Monsieur Mazzù pourquoi il a fait machine arrière. »

Enfin, Roland Duchâtelet n’a pas été choqué par le mensonge de Felice Mazzù lundi soir sur le plateau deLa Tribune précisant qu’il n’avait pas rencontré le président du Standard. « À partir du moment où il ne préférait pas que cela se sache, il n’y avait pas de problème. Je n’ai toutefois pas compris pourquoi il a tenu à s’exprimer ce soir-là. »

Lawarée : « L’initiative vient de Felice »

Interrogé par nos confrères de la RTBF, l’ex-agent de Felice Mazzù, Axel Lawarée, a réagi à la polémique. L’agent précise bien que l’initiative émane bien de l’entraîneur de Charleroi et non de Roland Duchâtelet.

« Le lendemain du limogeage de Luzon, j’ai reçu un SMS de Felice me demandant de réactiver la piste menant au Standard. J’ai immédiatement fait mon travail et de là a découlé une offre de contrat. »

L’agent se dit tout de même peiné de l’attitude du T1 des Carolos. « J’apprécie Felice, mais je suis déçu de la façon dont se sont déroulées les choses. »

Mais alors pourquoi, une fois l’offre sur la table, Mazzù a-t-il fait marche arrière ? « Il a peut-être eu peur car c’était quelque chose de trop gros par rapport à son employeur. Dès le départ, il aurait peut-être dû se dire qu’il ne serait pas capable de quitter Charleroi, son club, de cette manière. Du coup, je n’aurais jamais pris contact avec le Standard et encore moins été aussi loin dans les négociations. »

Lundi soir, Felice Mazzù a commis une erreur sur le plateau de La Tribune en niant les contacts. « Lorsque le sujet a été évoqué, il a dû faire un choix quant à sa réponse. Cela se retourne contre lui. »

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