En septembre 2016, le Standard avait touché la somme de 190.000 euros en indemnité de formation pour le passage, à l’été 2013, de Joris Kayembe au FC Porto. Il n’en ira pas de même dans le dossier relatif à Tony et Célestin Djim, qui avaient quitté Sclessin durant le mercato d’été 2014 pour rejoindre les rangs du même club portugais. Sans appel, la décision rendue par le Tribunal d’Arbitrage du Sport (TAS) est en effet défavorable au club liégeois, qui espérait que Porto soit condamné à lui verser un montant de 240.000 euros en indemnité de formation. Si le Standard avait avancé des éléments prouvant qu’il souhaitait conserver les frères Djim, en ce compris les propositions de contrat formulées en avril 2014 aux deux fils de Luciano Djim (ex-La Louvière et Charleroi), le TAS n’a pas été de cet avis. En clair, l’institution internationale basée à Lausanne a estimé que le Standard s’était réveillé trop tardivement et n’avait pas suffisamment démontré sa volonté de conserver les deux joueurs, et qu’il n’y avait donc, dans le chef du club liégeois, aucune somme à réclamer. Une décision qui a surpris, en bord de Meuse, tant le dossier des frères Djim paraissait plus limpide encore que celui de Kayembe, qui avait tourné à l’avantage des Rouches. Soit. Le Standard recevra par contre 96.000 euros à titre de contribution de solidarité, pour avoir participé à la formation et à l’éducation de Célestin Djim, que Porto avait cédé, de manière très obscure, à Al Hilal, en Arabie Saoudite, avant que l’intéressé ne soit prêté à Metz puis à Roda Kerkrade. Le club liégeois, qui réclamait une indemnité de solidarité sur ce transfert, a sur ce plan-là obtenu gain de cause.
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