Le scénario semblait les condamner, mais Anderlecht a puisé dans ses réserves face à un Standard à côté de ses pompes pour remporter sa première victoire en PO1.
Et soudain, de l’espoir : alors qu’on pensait Anderlecht cuit pour les places européennes, la victoire du KV Malines en finale de la Coupe laisse ouverte la possibilité d’un ticket européen via… la cinquième place. Pas le moment de faire la fine bouche : au moment de recevoir le Standard, les Mauves ont un nouvel objectif – ne pas finir derniers.
Les Rouches, eux, peuvent assurer la troisième place s’ils l’emportent au Parc Astrid et malgré les absents (auxquels s’ajoute Polo Mpoku blessé à l’échauffement), après cinq minutes, on se demande bien ce qui peut les en empêcher : sur une passe latérale exécrable d’Adrien Trebel, Sebastiaan Bornauw doit se sacrifier. Il semble toucher la balle avant de faucher Carcela, mais le VAR confirme à Mr Van Driessche qu’il doit exclure le jeune anderlechtois (5e).
Au mental
Pas de changement de plan de jeu côté Standard malgré la supériorité : on attend l’adversaire et on se contente de tenter de les punir en profitant des espaces. Ce qui aurait pu marcher si Lestienne et Carcela n’avaient pas été si maladroits : Kara joue dans un fauteuil, Didillon n’est pas inquiété.
La mollesse liégeoise sera punie : Elias Cobbaut force d’abord Ochoa à un arrêt (24e) avant que ce ne soit finalement Yari Verschaeren, joliment trouvé dans le dos de la défense, qui dribble le Mexicain et ouvre le score (38e, 1-0). Le jeune anderlechtois semble s’être très légèrement aidé de la main mais là encore, le VAR conseille Mr Van Driessche et et le but est validé.
Une dernière frappe de Mehdi Carcela frôle le montant, mais la pause est atteinte sur ce constat : le Standard est mené par dix anderlechtois. Dès le retour des vestiaires, cependant, les espaces se créent dans le rectangle mauve et Carcela en profite cette fois : sa frappe a priori anodine profite de la vue masquée de Didillon pour faire 1-1 (50e). Mais ce qui aurait dû être le déclic dans un sens l’est dans l’autre : Anderlecht montre une grinta rarement vue jusqu’ici, notamment dans le chef d’Elias Cobbaut qui a retrouvé le onze et donne tout.
Un Standard très mou
Résultat : presque à la surprise générale et devant un stade qui n’en croit pas ses yeux, Ivan Santini fait 2-1 sur un coup-franc donné par Trebel (57e). Le Croate n’a peut-être pas touché le ballon, mais sa présence dans le onze pour la première fois depuis de longues semaines est payante.
De l’autre côté, Preud’homme constate comme tout le monde la mollesse de ses joueurs, notamment du flanc gauche Laifis-Lestienne… remplacés tous deux d’un coup par Pocognoli et Balikwisha ! (64e). Pas le moindre signe d’infériorité numérique côté anderlechtois, où Verschaeren frôle même le 3-1 (67e).
Le constat est implacable : alors qu’on a vu Anderlecht à de nombreuses reprises (presque à chaque match, en réalité) totalement dominé à 11 contre 11 dans ces playoffs, les dix hommes sur le terrain ce dimanche n’ont même jamais vraiment paru mis en difficulté par le Standard même pendant un dernier quart d’heure de siège. Au vu des circonstances, on peut déjà parler de prestation référence cette année. Les hommes de Preud’homme, eux, ont peut-être proposé leur prestation la plus faible des playoffs… mais restent heureusement pour eux à six points de leur grand rival.
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