Dis Ron, pourquoi ça marche avec Guy?

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Quel est le point commun entre Guy Luzon et Ron Jans, un de ses prédécesseurs au Standard, outre le fait qu’ils ont été choisis par Roland Duchâtelet. Ils sont en tête de leur championnat: Luzon affiche 12 sur 12 avec le Standard, Ron Jans 9 sur 9 aux Pays-Bas avec le PEC Zwolle.

Au moment où Guy Luzon vise la passe de 10 victoires d’affilée dimanche à l’occasion du déplacement à Mons, on se souviendra que le Batave avait été limogé il y a… 10 mois au lendemain d’une défaite à Mons. Pourquoi Guy Luzon réussit là où Ron Jans a échoué ?

1. Le Mercato: Ron Jans a accepté de travailler avec les joueurs que le Standard lui mettait à disposition et a laissé le club gérer le mercato. Au décompte final, le mercato estival a été un gros flop hormis Bulot et Kawashima (Tavares, Ajdarevic, Ogunjimi, Biton, Fryers) alors qu’il perdait des éléments clés comme Felipe, Tchite ou Cyriac. À l’inverse, Guy Luzon a pu compter sur Dudu Dahan pour appuyer ses demandes auprès de la direction en termes de renforts (Ben Haim, Stam, De Camargo) ou de maintien des cadres du noyau (Ezekiel, Batshuayi, Vainqueur).
2. L’attitude: même s’il s‘en défend, Ron Jans était trop cool avec son noyau. Dudu Dahan, l’agent de Guy Luzon avait eu une formule choc à l’arrivée de son poulain. «Ron Jans est venu en vacances à Liège, Guy Luzon est venu pour travailler.» Force est de reconnaître que Mircea Rednic avait déjà resserré les boulons en reprenant le flambeau en octobre dernier.
3. La tactique: en mars dernier, Ron Jans avait dit qu’il avait eu l’intention de jouer en 4-4-2 mais que les circonstances en attaque l’ont obligé à passer en 4-3-3 avec une seule pointe spécifique. En défense, il s’est entêté à placer Van Damme dans l’axe de la défense… Il n’avait pas 36 solutions à l’époque notamment avec la blessure de Kanu. Guy Luzon ne déroge jamais de son 4-4-2. Et en défense, il peut jongler invariablement avec Arslanagic, Ciman, Kanu et Ben Haim.
4. Les résultats: ils sont le seul juge de la qualité d’un entraîneur aux yeux de la direction. À ce niveau-là, ils sont impitoyables pour le Batave. 0 but marqué après deux matches, trois victoires d’affilée qui ramène le Standard dans le top 6 (mais avec une défense qui prend l’eau trop facilement) et puis quatre défaites d’affilée qui fragilisent sa position, sans oublier une qualification difficile en Coupe de Belgique. En 12 matches officiels, Le Standard s’est incliné 6 fois. À l’inverse, le bilan de Guy Luzon est parlant: 12 sur 12, 9 succès en matches officiels, la qualification pour les poules de l’Europa League quasi en poche.
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Source : sudpresse

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