Il est la bonne surprise du début de saison. Après avoir joué les utilités au Standard l’an dernier, le Bruxellois a choisi Ostende pour donner la pleine mesure de son talent. Rencontre avec un homme à la tête bien faite.
Te voilà à Ostende après une fin d’histoire compliquée avec le Standard. Ça t’a vexé, la manière dont tu as été traité la saison dernière alors que beaucoup d’autres jeunes ont reçu leur chance en équipe première ?
Dimata : C’est toujours décevant et très frustrant quand tu sais que tu fais ce qu’il faut sur le terrain, que ce soit en stage de préparation avec le Standard l’hiver dernier ou avec les U18 en sélection belge où j’ai notamment été élu meilleur joueur d’un tournoi de jeunes en Corée en mai 2015 (la JS Suwon Dream Cup qui réunissait au mois de mai dernier, la Corée, la France, l’Uruguay et la Belgique, ndlr), mais que cela n’a aucune répercussion après coup. Voilà, moi, je trouve ça bizarre. D’autant que je n’ai jamais trop compris ce qu’il se passait parce qu’il n’y avait aucune communication.
C’est-à-dire qu’il n’y avait, par exemple, personne pour justifier ton retour dans le noyau espoir après ton bon stage hivernal l’année dernière ?
Dimata : Non, personne ne te dit rien au Standard, tu ne fais que constater. Tu n’es pas repris avec la première, donc tu te dis que c’est comme ça, mais il n’y a personne pour venir t’expliquer pourquoi. Je n’ai jamais discuté avec Yannick Ferrera par exemple. C’est d’autant plus surprenant quand tu sais que tu viens de faire un super stage en inscrivant pas mal de buts. Et pendant les play-offs 2, c’était pareil : alors que d’autres jeunes recevaient du temps de jeu, moi, je restais en attente.
C’est à ce moment-là que tu as pris ta décision d’aller voir ailleurs ?
Dimata : Dès le mois de janvier, j’avais eu des échos selon lesquelks pas mal d’équipes étaient intéressées par mon profil suite à mes exploits en équipe nationale. Mais bon, je reste un gros travailleur. Donc, malgré les coups que je recevais, je me disais qu’il fallait continuer de bosser et qu’un jour ça finirait par payer. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé, puisque j’ai fini par recevoir une proposition de contrat sérieuse du Standard. Mais après combien de temps ? J’avais déjà trop attendu sans recevoir de retour. À ce moment-là, dans ma tête, c’était trop tard, je voulais passer à autre chose. Pourtant, je vous promets, je n’avais encore d’accord avec personne, mais c’était devenu une question de principe. Il fallait que je quitte le Standard !
De plus en plus, le football moderne fonctionne par l’entremise des agents qui font la pluie et le beau temps dans pas mal de clubs. Ton association avec Didier Frenay n’a-t-elle pas été un frein aussi à ton éclosion au Standard ?
Dimata : (Il sourit) Je pense que tout le monde sait un peu comment le Standard fonctionne depuis un moment déjà. Moi, je respecte beaucoup le Standard, que ce soit le coach ou le staff. Pour le reste, je n’ai pas trop envie de rentrer dans les détails dans ce qui passe là-bas plus haut. Je sais que Daniel Van Buyten m’aimait beaucoup et qu’il aurait voulu changer un peu les choses, notamment dans les personnes qui constituent mon entourage. Ce n’était pas ma volonté, j’estimais que cela ne servait à rien de changer les choses alors que tout se passait bien de mon côté. Après avoir mis les choses au point, nous n’en avons plus reparlé par la suite.
Malgré tout, tu gardes des contacts avec gens du Standard depuis ton départ ?
Dimata : Oui, bien sûr. Il y a Réginal Goreux avec qui je m’entends bien et que je considère un peu comme un grand frère. Je sais que lui est super heureux de ce qui m’arrive depuis quelques semaines et il ne s’est pas privé de me féliciter. J’ai aussi eu l’occasion de parler avec Ludo (Ludovic Depreter, NDLR), le kiné, avec qui j’avais une super relation.
Par Martin Grimberghs
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Une réponse à Dimata : « Pour le principe, il fallait que je quitte le Standard »
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Beau gachis du à des intérets qui dépassent le sportifs! on l’a vu aussi avec Fiore qui montrait de supers choses à l’entrainement et en amical d’apres les observateurs. Heureusement, on semble ENFIN lui faire confiance.