Désormais deuxièmes, les Rouches se rapprochent d’une qualification inespérée pour les préliminaires de la Ligue des Champions. Via le titre, qu’ils peuvent encore aller chercher, ils seraient même présents directement en poules. La place en Europa League, ils ne doivent plus s’en contenter.
Mais semaine après semaine, le discours ne change pas d’un mot. Même le jeune Lindon Selahi a sorti le désormais habituel « on va prendre match par match ».
« Il reste encore un match dimanche important qu’il faut essayer de gagner », a lui réagi Mehdi Carcela. « On ne va pas faire attention au match de Bruges à Charleroi car les Zèbres vont peut-être un peu lever le pied. Il n’y a qu’1% de chance qu’ils perdent ce soir. »
C’était dans un coin de ma tête avant de signer
Cette forme et cette réussite liégeoise permet pourtant de croire que tout est possible à deux matches du terme. « Je l’avais déjà dit avant de signer, c’était dans un coin de ma tête et on va essayer de continuer. Je ne peux plus dire match par match? Bien sûr que si, il reste encore deux rencontres », rigolait le Liégeois.
Les Rouches continuent d’évoluer sans complexe, mais ça pourrait changer dès dimanche. « Ce n’est pas qu’on n’a plus peur de personne, ce sont plutôt les adversaires qui ont peur. On ne se pose pas de question, on ne se met pas de pression. »
« On a tout donné pour ce Clasico, cette victoire est méritée », commentait Junior Edmilson. « Suivre le résultat de Bruges? Non, pas vraiment, on a fait notre job de notre côté. On fêtera cette victoire en famille et avec les amis. On reste calmes, on se dit match par match depuis le début et ça nous réussit bien. A nous de continuer comme ça. »
Nous ne sommes pas obsédés par la première place
En cas de faux-pas des Blauw en Zwart à Charleroi, le Standard aura pourtant son sort entre ses mains. « Dans le football tout est possible, on revient de loin, mais nous ne sommes pas obsédés par la première place. Bruges est encore devant, on va jouer contre-eux sans pression avec notre public qui mettra le feu dimanche », poursuivait un Junior Edmilson plus mature que jamais.
Mais il ne faut pas se mentir, la C1 et la C3, ce n’est pas pareil. Les Rouches doivent tout tenter. « C’est sûr que ce n’est pas la même chose, mais on ne se met tout de même pas de pression. On a un coach qui nous parle beaucoup, tout le monde est serein. »
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