Le Sporting Charleroi, représenté par le directeur administratif Pierre-Yves Hendrickx et l’avocat Jean-Philippe Mayence, a quitté prématurément, mardi soir, l’audience de la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport (CBAS), qui doit se pencher sur les incidents survenus durant le derby wallon du 4 décembre 2016.
« Nous avons appris que la décision de la Chambre extraordinaire de la Commission des litiges était définitive pour Charleroi car nous n’avons pas fait appel », a déclaré Me Mayence. « Nous avions dès le début annoncé que nous aurions accepté la sanction, nous tenons parole. Nous sommes venus ici car nous avons été convoqués en tant que partie concernée. Cela n’avait aucun sens pour nous de prendre part aux débats. Nous ne regrettons pas de ne pas avoir interjeté un appel. Un match à huis clos, même avec sursis, est une sanction dure. Mais c’est un signal clair que nous envoyons aux supporters et nous sommes confiants que le message soit passé. »
La partie du 4 décembre dernier à Charleroi avait été interrompue à deux reprises après des jets de projectiles de supporters du Standard. Une troisième interruption, provoquée cette fois par les supporters de Charleroi, avait poussé l’arbitre Gumienny à arrêter définitivement le match à la 68e minute. Le score était de 1-3 en faveur du Standard à ce moment-là.
La Chambre extraordinaire de la Commission des litiges avait décidé le 15 décembre qu’aucun point ne serait attribué. Le club liégeois avait été condamné à un match à huis clos effectif, et à la levée du huis clos concernant une décision remontant au 2 mars, déjà relatif à un Charleroi/Standard (d’octobre 2015), ainsi qu’à une amende maximale de 5.000 euros. Le Sporting de Charleroi avait écopé d’un match à huis clos mais bénéficie d’un sursis jusqu’au 12 décembre 2017 compte tenu de l’absence d’antécédents.
Le Standard avait introduit un recours auprès de la CBAS.
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